Pavillon Jaune : l'histoire d'une quarantaine à Cancale

En 1821, en mer, de nombreux navires sont victimes d'une fièvre jaune venant d'Espagne. Pour contrôler ces épidémies, des quarantaines étaient décrétées par l’équivalent du ministère de la Santé de l’époque, en France, comme partout ailleurs en Europe. En France, l'état désigne alors Cancale comme lieu d'isolement pour les bateaux et leurs équipages. La Ville de Cancale est située à une quinzaine de kilomètre à l'est de Saint-Malo.

Au large des côtes, les navires suspectés d'avoir des équipages soupçonnés d'avoir été contaminés devaient arborer un pavillon jaune sur le mât d’artimon, signe de maladie.

Au large des côtes, le fort des Rimains, sur l’île du même nom a accueilli un lazaret, un établissement de mise en quarantaine destiné à héberger les marins contagieux. Cet isolement s’accompagnait de mesures très strictes.

Ce dispositif n'aura duré que quelques mois et très peu de marins auront profité des installations de ce fort.  Daniel Goudé, président de l'association en charge du musée des arts et traditions populaires de Cancale nous explique le contexte français de l'époque et pour quelle raison ce dispositif n'a duré que si peu de temps. 

Daniel Goudé nous embarque dans sa voiture afin de nous montrer ce qui était la zone de quarantaine dans la ville.

Réalisation : 

• Auteur : Antoine Michelin
• Voix : Antoine Michelin
• Prise de son : Antoine Michelin
• Réalisation et Mixage : Olivier Le Guern 

Ces "Histoires salées" sont également disponibles en podcast sur l'application Radio France.