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Benjamin Pepy, chasseur d'épaves

À retrouver dans le podcast
Par
  • France Bleu

Ils ne sont que quelques uns en France à pratiquer l’archéologie sous-marine à la recherche de ces bateaux engloutis. Pas ceux déjà connus, localisés ou déjà visités, mais ceux qui restent à découvrir. Auteur de livres sur les épaves en Bretagne, Benjamin Pepy nous détaille le travail de recherche à réaliser en amont et nous emmène sur le site de leur dernière découverte... Le Saint Jean, un bateau vapeur. Dans ce nouveau numéro, nous allons plonger dans l’univers des chasseurs d’épaves.

Histoires salées : Benjamin Pepy, chasseur d'épaves
Histoires salées : Benjamin Pepy, chasseur d'épaves © Radio France - Sarah Debris-Erny / Atelier graphique

Ils sont peu nombreux en France à pratiquer la recherche d’épaves. Ce ne sont pas celles qui sont déjà connues, localisées ou déjà visitées qui les intéressent, mais bien celles qui restent à découvrir.

Rencontre avec l’un de ces détectives sous-marins : Benjamin Pepy

Tout commence à terre ! Avant de rechercher ou de travailler sur un site, il faut se plonger dans les archives, les sources directes, les documents originaux existant.
Ensuite, tout doit passer par le DRASSM, le Département de Recherche en Archéologie Subaquatique et Sous-Marine basé à Marseille. C’est une structure qui dépend du ministère de la Culture dont la vocation est la protection et la mise en valeur du patrimoine sous-marin des côtes françaises. Elle est parmi les plus réputées au niveau mondial. Cette démarche permet de rassembler l'ensemble des informations sur les épaves.

Histoires salées - ep08 - Benjamin Pepy, chasseur d'épaves et Jean Roullot de l'ASEB
Histoires salées - ep08 - Benjamin Pepy, chasseur d'épaves et Jean Roullot de l'ASEB © Radio France - Jérôme Lebreton

Une fois les autorisations obtenues : place au terrain. La plongée nécessite un équipement spécifique dont un magnétomètre qui permet de repérer les bâtiments enfouis. Une sorte de capteur qui enregistre le champ magnétique terrestre à intervalles réguliers. Un capteur qui bip fort en présence d’éléments en acier.

Le Saint Jean, une épave jusqu’alors jamais visitée

C’est un bateau vapeur qui a coulé le 31 décembre 1899 au large du Guilvinec dans le sud Finistère. Du mobilier, la cloche, des hublots ou encore un grand sifflet à vapeur en cuivre y ont été découverts par ces passionnés. Ils sont les premiers depuis plus d’un siècle à revoir ce navire. Et donc un grand moment d’émotion.
Plus étonnant encore : l’avenir de ces recherches sous-marines va porter… sur la période préhistorique. 

Le Saint Jean, bateau vapeur coulé en 1899
Le Saint Jean, bateau vapeur coulé en 1899 © Radio France

Benjamin Pepy, auteur de livres sur les épaves en Bretagne et membre de l'ASEB-Plongée nous fait le récit de cette découverte dans ce 8ème épisode de nos "Histoires Salées"

Réalisation

  • Auteur : Jérôme Lebreton
    Voix : Jérôme Lebreton
    Prise de son : Olivier Le Guern
    Réalisation et Mixage : Olivier Le Guern

Ces "Histoires salées" sont également disponibles en podcast sur les applications France Bleu et Radio France

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