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Coronavirus : l'OMS donne des nouvelles rassurantes sur le variant Omicron et sur l'efficacité des vaccins

Par
  • France Bleu

Le variant Omicron ne serait pas plus dangereux que les autres variants du Covid-19, a estimé ce mardi estime le responsable des urgences de l'Organisation Mondiale de la Santé. L'OMS précise qu'il n'y a aucune raison de douter de l'efficacité des vaccins actuels.

"Il n'y a aucune raison de douter" du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par le variant Omicron, estime le responsable des urgences de l'OMS. "Il n'y a aucune raison de douter" du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par le variant Omicron, estime le responsable des urgences de l'OMS.
"Il n'y a aucune raison de douter" du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par le variant Omicron, estime le responsable des urgences de l'OMS. © Radio France - Alia Doukali

Les vaccins anti-Covid sont a priori efficaces contre le variant Omicron, qui ne semble pas plus dangereux que Delta, le variant qui circule le plus dans le monde, ont déclaré à l'Agence France Presse de hauts scientifiques de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de la Maison Blanche ce mardi.

"Nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu'à présent, en termes de sévérité de la maladie et d'hospitalisation, et il n'y aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas" avec Omicron, a expliqué le docteur Michael Ryan, le responsable des urgences de l'OMS, dans un rare entretien. "Le comportement général que nous observons jusqu'à présent ne montre aucune augmentation de la sévérité. De fait, certains endroits en Afrique australe font état de symptômes plus légers", a aussi déclaré le médecin.

"On en est au tout début, nous devons être très prudents dans notre façon d'analyser" ces données, a toutefois dit le docteur Ryan, prenant soin de souligner à plusieurs reprises que l'on en était au tout début des études d'un variant détecté seulement le 24 novembre par les autorités sud-africaines et qui a depuis été repéré dans des dizaines de pays. L'apparition de ce variant a provoqué une certaine panique, notamment en Europe qui est déjà en proie à une cinquième vague de cas de Covid-19 massive provoquée par le variant Delta.

Le vaccin, la meilleure des protections

L'épidémiologiste irlandais a estimé que les premières informations recueillies en Afrique du Sud "suggèrent que le vaccin semble tenir bon en termes de protection". Il a toutefois reconnu que les vaccins pourraient se révéler moins efficaces contre Omicron, qui se distingue par un nombre très élevé de mutations de la protéine de spicule, qui permet au virus de s'accrocher aux cellules avant de les envahir pour se multiplier.  Mais "il est fort improbable" que le variant puisse échapper totalement à la protection conférée par les vaccins.  

"Les données préliminaires que nous avons d'Afrique du Sud ne montrent pas que nous avons une perte d'efficacité aux proportions catastrophiques", a-t-il indiqué, ajoutant que c'était même le contraire. "La meilleure arme que nous ayons actuellement c'est de se faire vacciner", a-t-il répété, comme lui et ses collègues le font depuis maintenant un an et le début des campagnes de vaccination. 

Ce nouveau variant, nommé d'après l'alphabet grec après avoir été classé quasi immédiatement comme "inquiétant" par l'OMS, est probablement plus facilement transmissible. "Quand un nouveau variant apparaît, il a tendance à être plus transmissible, parce qu'il est en compétition avec les variants précédents", explique le docteur Ryan. Et on peut imaginer qu'Omicron prenne le pas sur Delta, qui est responsable de l'essentiel des infections dans le monde depuis qu'il a été repéré en Inde, fin 2020. 

Les règles restent les mêmes

Il y a aussi des premiers signes montrant que le nouveau variant pourrait plus facilement infecter les personnes vaccinées ou celles qui ont déjà eu le Covid. "Il y a des données selon lesquelles les réinfections sont plus fréquentes avec Omicron qu'avec les vagues ou les variants précédents", explique le médecin, s'empressant d'ajouter que les vaccins ont été conçus pour protéger des formes les plus graves de la maladie et pas forcément contre celles qui sont plus bénignes.  

"Ce qui nous intéresse, ce n'est pas tellement de savoir si on peut être réinfecté avec Omicron mais si les nouvelles infections sont plus ou moins sévères", souligne-t-il. Et surtout, il insiste sur la nécessité de continuer à pratiquer les gestes barrières : port du masque, aération de locaux, distanciation sociale, etc. "Le virus n'a pas changé de nature", prévient le docteur Ryan, "les règles du jeu restent les mêmes".

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