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Solidarité pour l'Ukraine : "Surtout ne vous démobilisez pas maintenant"

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Un mois après le début de la guerre en Ukraine, le choix de France Bleu Occitanie ce mercredi matin, c’est de se pencher sur la solidarité des habitants d’Occitanie. Notre invitée, Myla Popenko, est porte-parole de l’association Ukraine Libre Toulouse, elle nous invite à rester mobilisés.

Myla Popenko est la vice-présidente de l’association toulousaine "Ukraine Libre". Myla Popenko est la vice-présidente de l’association toulousaine "Ukraine Libre".
Myla Popenko est la vice-présidente de l’association toulousaine "Ukraine Libre". © Radio France - Jeanne-Marie Marco

Ce mercredi matin, sur France Bleu Occitanie, Myla Popenko, porte-parole de l’association Ukraine Libre Toulouse, invite les habitants de la région à rester mobilisés, solidaires, un mois après le début de la guerre en Ukraine.

Myla Popenko, c’est vous qui coordonnez et centralisez les dons au Hall 9 de l’île du Ramier à Toulouse avec les bénévoles. Les dons sont-ils toujours aussi importants ou ça commence à s’essouffler ?

Les dons commencent à diminuer. Mais les besoins ne font qu'augmenter. De plus en plus de personnes sont en situation de difficulté alimentaire, avec des villes toujours encerclées et des villes où les combats se mènent. La précarité s'installe dans certains endroits. Surtout ne vous démobilisez pas maintenant. Les gens ont encore besoin de vous. Vos dons sont importants. Ils sauvent des vies.

"Surtout ne vous démobilisez pas maintenant. Les gens ont encore besoin de vous. Vos dons sont importants. Ils sauvent des vies."

Il y a les dons des particuliers, des gens comme vous et moi, et puis il y a les gestes des entreprises… Hier par exemple, Newrest vous a donné des plateaux repas, c’est ça ?

C'est une nourriture qui se conserve suffisamment pour la livre et la distribuer. Un don immense mais qui va partir très vite.

Comment sont acheminés les dons des Toulousains, et comment faire en sorte qu’ils arrivent vers ceux qui souffrent ?

Comme en 2014 et 2015, depuis Toulouse et d'autres villes de France, on achemine les dons jusqu'en Ukraine. On ne dépose pas nos dons dans les hubs sans voir où ils vont. C'est entre 1.800 et 2.500 euros (pour faire la route de Toulouse jusqu'en Ukraine, ndlr). Mais les sociétés de transports ukrainiennes font un effort et on se débrouille parfois par nous-mêmes. On a des sociétés de transports toulousaines qui nous aident aussi comme "Jardel transport". Nous avons aussi besoin d'argent.

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Comment se passe l'accueil des réfugiés ?

Les réfugiés ukrainiens arrivés dans la région sont logés dans plusieurs gymnases ouverts pour l'occasion. Il y a aussi les familles qui accueillent les Ukrainiens. Les gymnases, c'est un transit prévu pour 24/48h,après les gens sont accueillis dans des familles. Puis les Ukrainiens obtiennent leur titre de présence en France qui leur permet de travailler, trouver du travail comme cette Ukrainienne qui a obtenu un poste de remplaçant au collège de Labège (que l'on a entendu sur France Bleu Occitanie ce mercredi matin). Ce n'est pas un cas isolé. La plupart des réfugiés sont des femmes, Ukrainiennes, et il y a des possibilités multiples dans le domaine de la santé notamment, des infirmières, des chefs d'entreprise aussi, et des personnes comme vous et moi qui peuvent faire tous types de travail.

Informations pratiques

La page Facebook de l'association : https://www.facebook.com/UkraineLibreToulouse/

Le Hall 9 de Toulouse sur l'Île du Ramier change ses horaires d'ouverture : du mardi au samedi de 9h30 à 16h et le jeudi de 9h30 à 18h.

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