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Un an de guerre en Ukraine : matinale spéciale sur France Bleu Occitanie

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Le 24 février 2022, la Russie intensifiait le conflit ouvert avec l'Ukraine en envahissant son voisin et en faisant souffler sur l'Europe un vent de terreur. Un an plus tard, France Bleu Occitanie organise une matinale spéciale ce vendredi 24 février, de 6h à 9h.

En mars 2022, plusieurs milliers de personnes défilaient à Toulouse pour défendre l'Ukraine. En mars 2022, plusieurs milliers de personnes défilaient à Toulouse pour défendre l'Ukraine.
En mars 2022, plusieurs milliers de personnes défilaient à Toulouse pour défendre l'Ukraine. © Radio France - François Breton

Ce n’est pas le début d’une guerre, précisent toujours les Ukrainiens c’est la poursuite d’un conflit ouvert depuis 2014 entre la Russie et l’Ukraine quand la première a envahi la seconde dans le Donbass et en Crimée. Mais le 24 février 2022, l’Europe entière a tremblé comme jamais depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Des bombes pleuvent sur Kiev, la capitale ukrainienne et ses 3,5 millions d’habitants. S’ensuit l’exode pour près de huit millions d’Ukrainiens, environ 120.000 arrivent en France, environ 10.000 en Occitanie.

Si on estime aujourd’hui qu’environ 40% d’entre eux sont partis, en Ukraine ou dans un autre pays, la préfecture a accordé au total 7.500 protections temporaires à des Ukrainiens (majeurs) en Occitanie, 1.600 en Haute-Garonne. Un millier d’enfants sont scolarisés dans l’académie de Toulouse, et 345 en Haute-Garonne.

Nos invités de 6h à 9h

  • Myla Popenko, vice-présidente de l’association Ukraine Libre Toulouse
  • Cédric Mascaras, chef d’entreprise montalbanais. Il s’est rendu cinq fois sur place
  • Cédric Maurel, maire de Bessières, commune d’accueil au nord de Toulouse
  • Patrick Lanceau, kiné à la retraite et restaurateur. Il a embauché un Ukrainien
  • Hélène Lestarquit, secrétaire générale adjointe de la Préfecture de Haute-Garonne
  • Jean-Claude Dardelet, adjoint au maire de Toulouse chargé de l’International

Nos reportages et nos portraits

La rédaction de France Bleu Occitanie a réalisé plusieurs portraits de citoyens ukrainiens devenus toulousains par la force des choses ou les hasards du destin. Il y Olha, une psychologue influenceuse mère de quatre enfants installée à Saint-Agne, son mari qui n’a jamais fait cuire un œuf s’est improvisé commis de cuisine. Il y a aussi le père Bogdan Velyanyk, curé de Saint-Sernin. Il vit à Toulouse depuis 20 ans et a hésité à retourner en Ukraine pendant le conflit. Nous avons aussi rencontré à Bessières dans le nord-est de la Haute-Garonne, Nadiia et sa fille Yuliia, 16 ans, scolarisée au lycée de Fronton. Enfin, découvrez Maksym. Il est installé à Pinsaguel, au sud de Toulouse, avec sa femme et ses trois enfants. Maksym est retourné en Ukraine une fois, seul, cet automne, pour aller chercher sa belle-mère et ses deux chiens. Il s’est posé la question d’aller combattre, comme son beau-père qui est actuellement médecin sur la ligne de front à Bakhmout à l’est de l’Ukraine, mais il a fait un choix.

500 Ukrainiens à Toulouse, 190 tonnes d’aide

Parmi les reportages qui diffusés dans la matinale de vendredi, retrouvez l’interview de Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, qui recevra lundi une distinction de la Ville de Kiev, jumelée avec la ville rose. Vous entendrez aussi le témoignage de l’une de ces 170 familles de la métropole toulousaine qui continuent à accueillir des réfugiés ukrainiens soit directement chez eux, soit en leur prêtant un logement. Près de 500 Ukrainiens sont aujourd’hui encore logés dans ces "hébergements citoyens".

Depuis l’ouverture du Hall 9 du Parc des expositions en mars 2022, 130 tonnes de matériel ont été acheminés en Ukraine. 190 tonnes même si on compte tous les élans de solidarité à Toulouse. Un travail réalisé en étroite collaboration avec l’association Ukraine Libre et le groupement des ONG Marlog, présidé par Natalya Popova.

À Albi enfin, l’hôtel Le Terminus accueille depuis quelques mois de nombreuses familles ukrainiennes qui avaient trouvé refuge depuis le début du conflit chez des Tarnais. Mais au bout de quasiment un an de cohabitation, certaines familles avaient besoin de souffler et les Ukrainiens sont à nouveau hébergés à l’hôtel.

C’est aussi votre émission

On vous pose la question ce vendredi matin : Est-ce qu’on en fait assez pour l’Ukraine ? 05 34 43 31 31.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

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