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Flamme olympique en Haute-Garonne : pas d'écoliers sur le parcours à cause du plan Vigipirate

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La flamme olympique sera en Haute-Garonne le 17 mai et traversera sept communes. Mais un courrier du directeur des services de l'Éducation nationale demande aux mairies de "ne pas faire participer les élèves à des regroupements ouverts à tous sur le passage de la flamme", plan Vigipirate oblige.

La flamme olympique a été allumée en Grèce, à Olympie, selon la tradition La flamme olympique a été allumée en Grèce, à Olympie, selon la tradition
La flamme olympique a été allumée en Grèce, à Olympie, selon la tradition © Maxppp - Marios Lolos

Ça y est, la flamme olympique est allumée. La cérémonie a eu lieu mardi en Grèce, à Olympie, comme le veut la tradition. Une flamme qui sera en Haute-Garonne le 17 mai. Elle va traverser sept communes : Revel, Muret, Colomiers, Villemur-sur-Tarn, Rieux-Volvestre, Bagnères-de-Luchon et Toulouse. Mais dans ce contexte de plan Vigipirate renforcé (urgence attentat), la participation des écoliers à cette grande fête populaire est remise en cause.

Dans un courrier daté du 4 avril, que France Bleu Occitanie a pu consulter, le directeur académique des services de l'Éducation nationale (DASEN) demande aux écoles de "ne pas faire participer les élèves à des regroupements ouverts à tous sur le passage de la flamme".

"On essaye de protéger les gens au maximum"

Le courrier précise que "cette interdiction ne concerne pas les évènements et activités organisés sur des sites circonscrits, encadrés et sécurisés". À Villemur-sur-Tarn, la mairie avait prévu d'installer les écolier au stade vélodrome : une enceinte fermée où la flamme finira son parcours.

Le dispositif est donc dans les clous pour Jean-Marc Dumoulin, le maire de Villemur : "Heureusement qu'on a cette enceinte close, nous ne sommes pas sur un lieu de circulation libre où une voiture pourrait foncer dans la foule comme, malheureusement, ça a pu arriver. Les enfants pourront donc voir la flamme. Mais la sécurité sera renforcée. Pour une journée comme celle-là, nous avons dû prévoir un budget de 17.000 euros dont les deux-tiers sont consacrés à la sécurité, entre les agents  services de sécurité, les barrières qu'on a dû louer, etc. C'est une somme, mais on pouvait pas passer à côté de ce moment. Donc, on essaye de protéger les gens au maximum."

Quelque 1.500 enfants des écoles de Villemur-sur-Tarn, de Buzet, de Thil, de Bouloc ou de Fronton vont assister à l'arrivée de la flamme olympique le 17 mai au vélodrome de Villemur.

À Revel, la mairie a prévu de contenir les écoliers sur les allées Charles-de-Gaulle à l'intérieur de barrières et de filtrer les entrées. Pour la mairie, le lieu peut donc être considéré comme clos.

À Muret, les écoliers resteront dans leurs classes

À Muret, le 17 mai en fin de matinée, 1.300 écoliers devaient être postés le long de la route ou sur des ronds-points pour encourager les relayeurs, mais ils ne participeront finalement pas à la fête.

Ce qui désole le maire, André Mandement : "C'est décevant pour tous les enfants de Muret qui auraient pu participer à une très belle journée. Nous avons l'habitude d'organiser le Tour de France : là, on est quasiment la même organisation mais une seule heure. On se demande même si ça vaut le coup de le faire. La flamme olympique, on ne va a quasiment pas la voir, elle va être entourée de policiers. Je comprends les problèmes de sécurité, mais nous verrons comment ça se passe à l'arrivée de la flamme à Marseille s'il faut mettre un dispositif supplémentaire ou s'il faut tout simplement annuler. La commune s'est engagée, mais sous certaines conditions. Vous vous rendez compte ? Il faut mettre quatre kilomètres de barrières, il faut enlever toutes les voitures la veille au soir, il ne fait pas qu'il y ait trop de monde. Donc comment ça va se passer ? On est en train d'y réfléchir."

À Colomiers, les écoliers ne seront pas non plus sur le passage de la flamme olympique. Toulouse n'est pas concernée dans la mesure où la flamme arrivera en fin de journée, après le temps scolaire.

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