JO Paris 2024 : Noémie Olejniezak, une Bourguignonne à bord du Belem pour ramener la flamme olympique en France

Ce samedi matin, à 10h pétantes, le navire Le Belem va larguer les amarres du port d'Athènes en Grèce. À son bord, la flamme olympique, 16 membres de l'équipage et 16 Eclaireurs. Des jeunes de 16 à 24 ans, qui viennent des quatre coins de l’Hexagone et qui symbolisent la volonté de la Caisse d’Epargne (un mécène de la Fondation Belem) de valoriser la jeunesse de l’ensemble des territoires. Parmi ces Eclaireurs, Noémie Olejniezak, 18 ans. Elle vit depuis toute petite au foyer éducatif La Maisonnée à Mâcon.

Quand elle a appris par la directrice de son foyer qu'elle avait été sélectionnée pour faire la traversée sur le Belem, elle a d'abord été surprise : "ça fait bizarre, je suis contente et à la fois j'ai un peu peur. Voir la Flamme olympique en vrai et devant moi, c'est quand même impressionnant" nous confie la jeune fille.

Douze jours de mer et un programme chargé pour les Eclaireurs

Pour accompagner ces jeunes de France jusqu'à Athènes afin d'embarquer sur le Belem, Charline Hamonic. Elle nous explique que le groupe ne va pas s'ennuyer durant la traversée qui va durer 12 jours : "Ils vont tous faire partie de l'équipage à part entière. Sous la houlette du commandant de bord, les jeunes vont participer aux manœuvres du bateau, ils vont faire des quarts par petits groupes afin que le navire avance jour et nuit, ils vont apprendre à manipuler la table à carte, bref, tout ce qu'on fait sur un bateau".

Voir les dauphins et dormir dans des couchettes

Noémie nous confie aussi qu'elle espère apercevoir des dauphins durant les douze jours de traversée. Et la jeune bourguignonne ne craint pas du tout le mal de mer : "je suis déjà allée sur le Belem l'année dernière pour un stage et je n'ai pas été malade, c'est un avantage!". Pendant ce voyage, le confort sera sommaire, les jeunes savent qu'ils vont dormir dans des couchettes; Noémie a prévu son oreiller et son sac de couchage. "Ca va vraiment être super, c'est une expérience qu'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie. Si je pouvais donner ma place à quelqu'un d'autre, je la donnerai mais (elle fait une petite pause) je suis sur le bateau alors j'y reste!" sourit-elle.

Protéger la flamme olympique

Le but de cette traversée sur le Belem c'est bien sûr de ramener la Flamme olympique en France. Elle a été allumée il y a quelques jours à Olympie, le berceau des Jeux et c'est par le vieux port de Marseille qu'elle va arriver en France le 8 mai à 19h. Pendant le voyage, la flamme sera dans une pièce fermée du navire appelée "le grand Roof". Cette flamme ne sera pas sur la torche olympique mais enfermée dans une lanterne disposée dans cette pièce. Deux gardiens de cette flamme seront chargés de la surveiller jour et nuit.