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Réforme de l'assurance-chômage : les syndicats limousins opposés à la baisse de la durée d'indemnisation

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Lors d'une intervention télévisée ce mercredi soir, le Premier ministre Gabriel Attal annonce de nouvelles négociations sur l'assurance-chômage et envisage une baisse de la durée d'indemnisation. Inconcevable pour les représentants syndicaux de la CGT et de la CFDT en Limousin.

Les syndicats limousins sont opposés à la diminution de la durée d'indemnisation des chômeurs souhaitée par le Premier ministre. (image d'illustration) Les syndicats limousins sont opposés à la diminution de la durée d'indemnisation des chômeurs souhaitée par le Premier ministre. (image d'illustration)
Les syndicats limousins sont opposés à la diminution de la durée d'indemnisation des chômeurs souhaitée par le Premier ministre. (image d'illustration) © Maxppp - Le Pictorium

Invité du journal télévisé de TF1 ce mercredi soir, le Premier ministre est revenu sur la situation du déficit public qui atteint 5,5% pour 2023. Face à ce constat, Gabriel Attal refuse toute hausse des impôts mais se dit favorable à une nouvelle réforme de l'assurance-chômage. Il souhaite réduire la durée d'indemnisation "de plusieurs mois" sans toutefois "que ça aille en dessous de 12 mois".

La CGT dénonce une "régression sociale" pour les chômeurs

Une proposition qui ne va pas dans le bon sens pour Jean-Paul Parot, le secrétaire de la CFDT métallurgie en Haute-Vienne. "Perdre son emploi après dix, quinze, vingt ans dans une entreprise, ce n'est pas facile. Déjà, il faut passer du temps pour digérer cette situation. Et puis il faut pouvoir aussi être accompagné pour pouvoir se reconstruire, repartir en formation et essayer de retrouver un emploi qui corresponde aussi à son expérience et à ses compétences", explique le représentant syndical. Selon lui, la "question de la formation" n'est pas réglée avec la réduction de la durée des allocations chômages.

De son côté, Gilles Tardieu, le secrétaire de la CGT en Corrèze, craint "une régression sociale" pour les privés d'emplois. Selon lui, cette mesure va contraindre les chômeurs "à accepter du travail précaire" faute de quoi il va se "retrouver sans aucun revenu".

L'entrée en vigueur de la réforme souhaitée "d'ici l'automne"

Même chose sur la volonté du Premier ministre de "désmicardiser la France" par des "allègements de cotisations qui incitent davantage à augmenter les salariés". Ça ne convainc pas l'élu CGT pour qui "ces cotisations salariales et patronales, c'est quand même des versements qui tombent dans les caisses de la Sécurité sociale".

Le Premier ministre a évoqué deux autres pistes pour cette réforme de l'assurance-chômage : modifier la durée minimale de temps travaillé pour pouvoir toucher le chômage et la baisse des indemnités des chômeurs. Cette dernière piste a "moins sa préférence".

Gabriel Attal souhaite avoir "les paramètres de cette réforme" pour l'été pour une application cet automne.

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