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INFO FRANCE BLEU - L'ouverture de la déviation de Saint-Béat reportée au premier trimestre 2026

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Au sud de la Haute-Garonne, l'ouverture de la déviation de Saint-Béat sur la RN125 est reportée d'environ un an. Le chantier est ralenti par la qualité de la roche, plus friable que prévu.

Les travaux sont donc rallongés d'un an, pour purger le flanc de montagne. Les travaux sont donc rallongés d'un an, pour purger le flanc de montagne.
Les travaux sont donc rallongés d'un an, pour purger le flanc de montagne. © Radio France - Mathieu Ferri

C'est une information France Bleu Occitanie : au sud de la Haute-Garonne, la déviation de Saint-Béat n'ouvrira pas avant le premier trimestre 2026, au lieu de fin 2024. Soit un décalage d'environ un an.

La date a été donnée il y a une quinzaine de jours lors d'une réunion entre la maire de Saint-Béat, la sous-préfecture de Saint-Gaudens, et la DREAL (Direction régionale de l'aménagement). Les travaux sont portés par l'État, car il s'agit de la RN125, la route nationale entre la France et l'Espagne, via le Comminges et le Val d'Aran.

Les ouvriers ont dû faire face à un imprévu technique. Dans une vallée connue pour son marbre, ils ont découvert, en avançant les travaux, que la roche était finalement plus friable que prévu, sur le tracé de la future route. Précisément, ils sont tombés sur une ardoisière.

Et il n'y en avait pas qu'une ! Alors, après avoir mené une étude complémentaire, décision a été prise de complètement purger ce flanc de montagne, au lieu de simplement la rogner pour faire passer la route le long de la Garonne.

Pour y arriver, il va falloir utiliser des explosifs. "Des tirs de mines vont avoir lieu pendant 16 mois, à raison de deux à trois fois par semaine", précise la maire de Saint-Béat-Lez, Anna Changeux. "Chaque tir devant faire sauter entre 1.000 et 2.000 mètres cubes".

Des tirs de mines plusieurs fois par semaine

La roche enlevée sera concassée sur place, puis évacuée par des camions : "il y en aura entre 100 et 150 par jour !" ajoute l'élue. La commune en voit déjà passer entre 600 et 900 d'habitude : le trafic international entre la France et l'Espagne.

Les travaux de la déviation se trouvent ainsi rallongés d'un an, et c'est un moindre mal. Car l'État a semble-t-il pu signer un simple avenant avec les entreprises du BTP, et éviter un nouvel appel d'offres, ce qui aurait encore compliqué la chose.

Pour rappel, le chantier consiste à terminer la déviation, construite à moitié. Le tunnel de Saint-Béat est ouvert depuis 2018, mais les camions sont obligés de passer ensuite dans une partie du village en direction de l'Espagne, parce que le deuxième tronçon de la route n'a pas été terminé dans le même timing.

Il faudra donc encore deux ans de patience pour emprunter cette nouvelle route tant attendue, que la maire appelle elle-même "l'arlésienne saint-béataise". Anna Changeux croise les doigts : "normalement, si tout va bien, et on l'espère maintenant... ça sera le premier trimestre 2026".

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