Passer au contenu

Des véhicules sans interruption dans le centre de Baziège à cause des travaux de l'A61

Par

Des véhicules sans interruption passent par le centre de Baziège à cause des travaux de l'A61 et la déviation n'est pas conforme, dénonce le maire Jean-François Roussel qui était notre invité ce lundi matin.

Une des deux portions de 2x3 voies en chantier dans le secteur de Port-Lauragais. Une des deux portions de 2x3 voies en chantier dans le secteur de Port-Lauragais.
Une des deux portions de 2x3 voies en chantier dans le secteur de Port-Lauragais. © Maxppp - Nathalie Saint-Affre

Après cinq ans d'attente, les travaux d'agrandissement (passage de deux à trois voies) de deux portions de l'autoroute A61 pour fluidifier le trafic entre Toulouse et Narbonne doivent se terminer en juin. Un retour à la normale début juillet qu'attend avec impatience le maire de Baziège qui était notre invité ce lundi matin. Des véhicules passent sans interruption par le centre de sa commune de 3.500 habitants à cause des travaux. Et la déviation n'est pas conforme, dénonce Jean-François Roussel.

On imagine que vous attendez la fin des travaux avec impatience ?

Il faut bien faire ce qu'il y a à faire. Sauf que ça fait cinq ans de travaux déjà, et à mon avis les choses ne sont pas faites dans le bon ordre. Le gros problème que je vis sur ma commune c'est qu'on dévie l'autoroute à Montgiscard. Cette déviation devrait se faire par la la RN 813, anciennement nationale, mais la déviation n'est pas conforme et mise en place correctement. Si vous voulez, tout passe par le village et dans notre village, il y a une grand rue très étroite. Et nous avons des files de véhicules sans interruption.

Et l'autoroute est fermée la nuit en, ce moment, donc les véhicules sont obligés de passer par votre commune de 3.500 habitants ? On pense aussi aux camions.

Les camions, ce sont surtout des camions étrangers qui ne sont pas respectueux du code de la route puisqu'ils viennent et ils travaillent avec des GPS véhicules légers parce que notre commune est interdite aux plus de trois tonnes cinq, ce qui engendre un prix dans les petites rues, beaucoup d'embouteillages et quelques désagréments, quelques toitures qui sont arrachées notamment. À Baziège, les gens en ont un petit peu marre parce qu'il n'y a pas de sécurité, parce qu'on ne peut pas se garer correctement. Nous avons pris des arrêtés déjà, mais ce qui me chagrine, c'est qu'après, les autorités ne peuvent rien faire.

On peut imaginer que le trajet coûtera plus cher ?

Le cout du trajet, je ne le maîtrise pas ça. Nous n'avons malheureusement pas d'identification là dessus. Mais évidemment que, au bout d'un moment, tous les travaux augmentent. Alors pour diverses raisons, puisqu'on nous dit un coup c'est la guerre, un coup ça s'envole naturellement. Aujourd'hui, on constate qu'il y a beaucoup de choses qui baissent, mais l'État ne baisse pas, bien au contraire. Si demain il y a une forte augmentation, l'État va tout augmenter. C'est ce qui nous désole un peu.

Vous avez bon espoir que la date de réouverture totale soit respectée, c'est à dire début juillet selon le concessionnaire Vinci ?

Alors aujourd'hui, ce qui est annoncé, c'est que la fin des travaux avant les peintures et tout ce qu'il faut faire sur la fin des travaux est annoncée pour d'ici une quinzaine, à peu près quinze jours et après évidemment, finalisation des marquages au sol et ouverture complète des tronçons, ce qui va très certainement désengorger de deux à trois voies. Ça va aller beaucoup mieux. C'est normalement prévu pour début juillet. Les départs de début juillet seront tranquillement faits avec l'axe ouvert.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined