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Avis défavorable sur le métrocâble : Christophe Ferrari dénonce "une forme d'aberration" et un timing trop tardif

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Le président de la métropole de Grenoble, Christophe Ferrari, regrette un processus administratif trop long dans un communiqué publié ce mercredi 27 mars. Il juge que l'avis rendu par la commission d'enquête mardi 26 mars "est clairement un mauvais coup pour le territoire et ses habitants".

Le président de la métropole, Christophe Ferrari. Le président de la métropole, Christophe Ferrari.
Le président de la métropole, Christophe Ferrari. © Radio France - Jean-Michel Nagat

L'avis défavorable rendu ce mardi par la commission d'enquête publique concernant le projet de liaison par câble aérien entre Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux (Isère), fait grincer des dents. Christophe Ferrari, le président de la métropole de Grenoble, a réagi dans un communiqué publié mercredi 27 mars. Il dénonce "une forme d'aberration et un temps du papier, plus long que celui des travaux", affirmant que "plusieurs millions d’euros ont d’ores et déjà été dépensés".

"J’ai parfois le sentiment que les procédures administratives obligatoires et règlements tournent à l’envers ou en tout cas pas ronds. L’exigence démocratique et environnementale, l’exigence de bonne gestion des deniers publics, nécessiteraient à mon sens que ce type d’avis, arrivent beaucoup plus tôt dans la vie d’un projet. Gagnons du temps !", peut-on lire dans le communiqué.

"Un avis qui arrive bien (trop) tard"

Même s'il annonce prendre acte de la décision, Christophe Ferrari persiste : "Après 10 ans de réflexions sur ce projet, soutenu par de nombreux élus, acteurs économiques et citoyens, soutenu par ailleurs par l’Etat à hauteur de 5 millions d’euros, et pour lequel une subvention régionale de 10 millions d’euros avait été contractualisée, j’ai du mal à saisir le timing de ce type d’avis qui arrive bien (trop) tard".

Le maire du Pont-de-Claix met également en garde contre les potentiels conséquences d'un tel avis pour le territoire, car, d'après lui, "on ne facilitera pas le report vers les transports en commun, sans développer l’offre publique de transport, sans projet structurant, sans constance politique. Chacun devra ainsi prendre la mesure de sa responsabilité, notamment sur ce projet et dans l’avis qui a été rendu par la commission d’enquête, un avis qui est clairement un mauvais coup pour le territoire et ses habitants."

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