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PHOTOS - Un exercice grandeur nature au lycée Pierre-Mendes-France de Montpellier contre le risque nucléaire

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Un exercice de sécurité civile NRBC-E, contre le risque nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif était organisé au lycée Pierre-Mendes-France de Montpellier ce mercredi 27 mars. Plus de 70 professionnels étaient mobilisés et une vingtaine d'élèves se sont portés volontaires.

Les policiers en combinaison NRBC-E devant le lycée Pierre-Mendes France de Montpellier Les policiers en combinaison NRBC-E devant le lycée Pierre-Mendes France de Montpellier
Les policiers en combinaison NRBC-E devant le lycée Pierre-Mendes France de Montpellier © Radio France - Léonie Cornet

Un homme s'est infiltré ce mercredi 27 mars 2024 au lycée Pierre-Mendes-France de Montpellier avec un gaz toxique dans son sac ! Mais rassurez-vous, ce n'était qu'un exercice de sécurité grandeur nature appelé NRBC-E (pour risque nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif). Un entrainement organisé par la préfecture de l'Hérault dans lequel une vingtaine d'élèves se sont portés volontaires pour apprendre les bons gestes en cas d'intrusion ou d'attentat.

Ça commence par une sirène assourdissante et un message dans les hauts parleurs. Un exercice auquel participe Clémence, 20 ans, élève de BTS. "On a eu un attentat à un gaz que j'ai inhalé, depuis, j'ai du mal à respirer et très envie de vomir. C'est un peu stressant, mais très excitant aussi."

Une vingtaine d'élèves ont participé à cet exercice
Une vingtaine d'élèves ont participé à cet exercice © Radio France - Léonie Cornet

Des cris et des quintes de toux, pour de faux

Tout cela, c'est pour de faux, mais les élèves se sont donnés à fond ! Plusieurs ont crié ou ont simulé des quintes de toux. Ce genre d'entrainement est essentiel pour que la police soit prête en cas d'intrusion, explique le major Christophe Hernandez : "il va se passer pas mal de temps avant qu'on se rende compte qu'il s'agit d'un gaz de type NRBC. À partir de là, nous mettrons les protocoles les plus adaptés."

À savoir appeler les pompiers. Le lieutenant colonel Gilbert Arnal coordonne les opérations : "on va aller faire une première décontamination dans une zone bien particulière, explique-t-il. Et ensuite une deuxième contamination dite humide, où on va pouvoir rincer les victimes, soit à l'eau, soit à l'eau avec un additif qui va chasser complètement le contaminant qui a pu se déposer sur la peau." En tout, plus de 70 agents étaient mobilisés : police nationale, Samu et pompiers de l'Hérault.

Les combinaisons NRBC-E de la police nationale
Les combinaisons NRBC-E de la police nationale © Radio France - Léonie Cornet
La police a sécurisé le secteur dans un premier temps, avant de faire appel aux secours (pompiers et Samu)
La police a sécurisé le secteur dans un premier temps, avant de faire appel aux secours (pompiers et Samu) © Radio France - Léonie Cornet
Les véhicules des pompiers sont arrivés dans un second temps pour porter secours aux fausses victimes
Les véhicules des pompiers sont arrivés dans un second temps pour porter secours aux fausses victimes © Radio France - Léonie Cornet

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