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Crest : un collégien avec un couteau dit vouloir s'en prendre à un professeur, il est stoppé et exclu

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Un élève de quatrième de la cité scolaire François-Jean-Armorin, à Crest, a été dénoncé par ses camarades et exclu. Mardi 26 mars, il a apporté un couteau dans son sac et a dit vouloir s'en prendre au professeur de mathématiques.

La cité scolaire Armorin - Site de la région AURA La cité scolaire Armorin - Site de la région AURA
La cité scolaire Armorin - Site de la région AURA

Le choc et la surprise : à Crest, enseignants et encadrants de la cité scolaire François-Jean-Armorin ont vécu une journée pénible, ce mardi 26 mars. Dès le matin, un élève de quatrième est arrivé en se vantant d'avoir un couteau dans son sac. Il l'a même montré à certains de ses camarades, affirmant qu'il allait s'en prendre au professeur de mathématiques, qui l'avait puni en lui donnant des tables de multiplication à recopier. L'élève n'avait pas d'antécédent avec l'enseignant, et s'il est décrit comme "agité", il est loin d'être un élève pointé du doigt pour des problèmes de comportement.

Alertés, ses camarades ont décidé de prévenir la CPE, principale-adjointe, qui a intercepté l'élève lors de son entrée dans l'établissement, dès 7h50 le matin. La fouille du sac a révélé qu'il avait bien amené un couteau. L'élève a immédiatement été exclu temporairement jusqu'à un conseil de discipline à venir. Le proviseur a porté plainte au nom de l'établissement, introduire une arme dans un établissement scolaire étant un délit. Le jeune doit être entendu à ce sujet par les gendarmes, une enquête a été ouverte.

"Satisfait de la réaction des élèves"

Le professeur de mathématiques, choqué, n'a cependant pas souhaité porter plainte, ni même demander la protection juridique du rectorat. Il n'a pas voulu non plus que ses collègues exercent leur droit de retrait. "Quand on veut vraiment passer à l'acte, on n'en fait pas la publicité avant", relativise un membre de la communauté éducative de l'établissement. Tous s'accordent tout de même à dire que les faits sont graves et doivent être pris au sérieux. "Je suis très satisfait de la réaction des élèves qui ont tout de suite dénoncé leur camarade", réagit le proviseur, Sylvain Bache.

"Le plus urgent était d'accompagner les camarades de classe de l'élève en question, la principale-adjointe s'est rendue en cours avec eux", détaille le chef d'établissement, qui a lui accompagné le professeur de mathématiques. L'événement a été ou sera abordé avec chaque classe de la cité scolaire. En ce qui concerne les conséquences à tirer de l'incident, il pourrait y en avoir, mais la décision sera prise "à froid, après l'émotion", indique Sylvain Bache.

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