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Montélimar : un élève brandit un pistolet factice devant son collège, le plan anti-intrusion déclenché

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Le plan anti-intrusion du groupement scolaire Chabrillan de Montélimar a été déclenché ce jeudi matin. En cause : un élève de 14 ans qui a exhibé un faux pistolet plus vrai que nature devant son collège. Il a été interpellé et placé en garde à vue.

Les élèves et les professeurs ont du se confiner pendant cinq minutes Les élèves et les professeurs ont du se confiner pendant cinq minutes
Les élèves et les professeurs ont du se confiner pendant cinq minutes

Grosse frayeur ce jeudi 19 octobre au matin au groupement scolaire privé catholique Chabrillan de Montélimar qui accueille 1.100 élèves de la maternelle au primaire. Il est 9h15, la plupart des élèves sont en cours, mais devant les grilles de l'établissement, un adolescent exhibe ce qui ressemble à un pistolet qu'il pointe de manière aléatoire sur les élèves restés devant la grille. L'une d'entre eux, apeurée, le prend en photo et l'envoie à la directrice du secondaire de Chabrillan.

La direction alerte alors la police et déclenche le plan anti-intrusion. L'alarme spécifique résonne dans les bâtiments, et les professeurs, formé à l'exercice, verrouillent la porte de leur salle de classe et baissent les volets des fenêtres. Pendant ce temps, les forces de l'ordre se rendent sur place et constatent qu'il n'y a pas de danger : il s'agit en fait d'un collégien de 4ème scolarisé dans l'établissement qui brandissait pour s'amuser un faux pistolet, un jouet plus vrai que nature. L'élève repart menotté au poste de police. Il est ce jeudi après-midi toujours en garde à vue.

"Ils ne se rendaient pas compte de ce qu'ils faisaient"

Cinq minutes après le déclenchement de l'alarme, l'alerte est donc levée, mais les professeurs ont eu peur : "certains ont même pleuré de soulagement", indique Gilles Perrillat Collomb, le directeur de la partie primaire de Chabrillat. Une psychologue est à disposition du personnel et des élèves qui voudraient se confier.

Les policiers ont également "pris en charge" en classe deux de ses camarades, qui portaient également des armes factices. "Ils ne se rendaient pas compte de ce qu'ils faisaient", suppose le directeur, qui précise que ces élèves ne posent pas de problème particulier. Il affirme qu'il est tout de même soulagé "de voir arriver les vacances".

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