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Ciboure : une ancienne école transformée en CCAS et en logements

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Le bâtiment doit accueillir ses premiers locataires avant l'été 2025, puisque les travaux lancés ce vendredi doivent durer un peu plus d'un an.

Claude Olive, président de l’Office 64 de l’Habitat et Eneko Aldana, maire de Ciboure, ont officiellement lancé les travaux dans l'école Aristide-Briand (de gauche à droite). Claude Olive, président de l’Office 64 de l’Habitat et Eneko Aldana, maire de Ciboure, ont officiellement lancé les travaux dans l'école Aristide-Briand (de gauche à droite).
Claude Olive, président de l’Office 64 de l’Habitat et Eneko Aldana, maire de Ciboure, ont officiellement lancé les travaux dans l'école Aristide-Briand (de gauche à droite). © Radio France - Simon Cardona

Après quelques coups de craies sur un vieux tableau noir, quelques discours de la part des élus et des applaudissements nourris, les travaux dans l'école Aristide-Briand ont été officiellement lancés vendredi 26 avril, rue Ramiro Arrue à Ciboure. Dans un peu plus d'un an, la livraison des travaux permettra d'avoir un centre communal d'action sociale (CCAS) et huit logements à la place du vieux bâtiment scolaire.

100% logement social

Au rez-de-chaussée, il y aura le CCAS de Ciboure. Tandis qu'au premier et au second étage, seront répartis huit logements, quatre T2 destinés à des personnes âgées, et quatre T3 destinés à des familles. Lors de la présentation des travaux, l'architecte Pascal Joppin a tenu à souligner la beauté de l'ancien bâtiment, bâti en 1929 et qui a accueilli des élèves jusqu'en septembre 2021 : "On est sur une architecture très marquée néobasque, avec une influence hispanique (...) où le décorum de façade est très abouti. On ne peut avoir que du plaisir de travailler dans des bâtiments comme ça. Comme on a de grands volumes, on peut se permettre d'avoir des faux plafonds beaucoup plus haut, avec des volumes plus généreux, plus lumineux. C'est ce qui va être super agréable ici. Quand on voit la taille des menuiseries, des baies, on va voir la lumière que ça va apporter au logement."

Le maire de Ciboure salue un travail de longue haleine, débuté en 2018, qui a permis de mettre en place cette "résidence intergénérationnelle", même si on ne parle ici que de huit logements. "Aujourd'hui, on a une commune qui en déficit de logements sociaux, rappelle Eneko Aldana. En pourcentage, on est à 14% du SRU (14% au lieu des 25% prévus par la loi SRU). Donc, on a un retard important à rattraper. Plus important que ça encore, on a vraiment besoin de produire des logements sociaux puisque aujourd'hui, on n'arrive pas à garder notre population sur place. Les prix de l'immobilier, qui étaient très hauts, ont explosé ces dernières années. Ça affecte les familles, les jeunes, mais aussi les seniors. Donc oui, tous les projets, sont bons, même les petits. Il faut faire des petits, des gros, des moyens et essayer d'optimiser l'ensemble des potentiels qu'on a pour pouvoir répondre à ce besoin" de logement.

Cout total de l'opération : 1,84 million d'euros. Le loyer des T2 sera situé entre 309€ et 365€, celui des T3 oscillera entre 441 et 515€.

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