Quelques ratés sur le passage de la flamme olympique en Béarn

Le passage de la flamme olympique ne fait pas que des heureux. Il semble que quelques ratés sont survenus dans l'organisation et dans les choix qui ont été faits. C'est le cas pour l'association Lilou Bel'Ange et pour le maire d'Arette qui sont bien sûr contents de l'événement qui approche mais déçus de certaines décisions.

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"Ça ne passe pas au niveau de la sécurité"

L'association Lilou Bel'Ange a partagé sa tristesse sur les réseaux sociaux en ce début du mois de mai. Il s'agit d'une petite fille qui souffre de plusieurs handicaps. Elle portera la flamme à Orthez le 20 mai prochain. Pour des raisons de sécurité, elle ne pourra pas le faire avec ses deux parents, elle sera seulement avec son papa. Sa maman, Mélanie, ne sera donc pas aux côtés de sa fille ce jour-là : "Lilou sans son papa, c'est pas Lilou, et sans sa maman, c'est pas Lilou. Le projet, c'était de le faire tous les trois parce qu'on a l'habitude de partager ces moments à trois."

"Malheureusement ça ne passe pas au niveau de la sécurité qu'impose le comité olympique, poursuit Mélanie. On peut l'entendre, il y a une telle sécurité autour de tout ça. Mais bon, on ne prend pas trop de place non plus. Qu'on soit deux accompagnants avec Lilou ou qu'un seul, je ne suis pas sûre que ça change trop la donne. On se plie aux règles, on ne peut pas combattre la machine qu'est le comité olympique. On est déjà pris et on va voir le verre à moitié plein. On va se satisfaire de le faire à deux même si c'est frustrant. Je le vivrai d'une autre manière, je vais quand même le vivre mais ce sera différent."

Aucun Arettois parmi les porteurs de flamme à Arette

Une autre contrariété liée au passage de la flamme olympique a été recensée en Béarn, sur la commune d'Arette où les porteurs de la flamme ne sont pas originaires du village. Aucun Arettois ne figure parmi les porteurs, comme le relataient dans leurs colonnes nos confrères de la République des Pyrénées. Dommage, surtout sur les terres du handballeur et ancien président du comité national olympique, Nelson Paillou, a réagi le maire d'Arette Pierre Casabonne.

"Je crois que Nelson Paillou n'aurait pas apprécié du tout que quelques jeunes sportifs d'Arette ne soient pas mis à l'honneur à cette occasion, commente Pierre Casabonne. Je ne confonds pas le message et le messager. Je sais que le conseil départemental n'y est strictement pour rien. C'est l'organisation à Paris qui a décidé, sur des critères que j'ignore, quels pourraient être les porteurs de la flamme."

L'élu tient à ce qu'aujourd'hui les esprits s'apaisent pour que les 200 bénévoles de la commune puissent travailler sereinement à la préparation de l'événement le 20 mai, lors du passage de la flamme. "Il faut que ce soit une fête, je ne voudrais surtout pas que les porteurs qui ont été choisis et qui n'y sont pour rien, évoluent dans une ambiance hostile". Parmi les porteurs retenus pour le passage à Arette, deux viendront de Bordeaux.