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Top 14 : Yoann Tanga, l'étoile montante du Stade Rochelais

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Arrivé à l'intersaison au Stade Rochelais, Yoann Tanga souhaite donner une nouvelle dynamique à sa carrière. L'ancien 3ème ligne du Racing 92, international depuis l'été dernier se confie. Son début de saison, ses retrouvailles face à son ancien club, ses rêves. Entretien à France Bleu La Rochelle

Yoann Tanga, 3ème ligne du Stade Rochelais Yoann Tanga, 3ème ligne du Stade Rochelais
Yoann Tanga, 3ème ligne du Stade Rochelais © Radio France - Gérald Paris

Yoann Tanga est un des joueurs recrutés cet été par le Stade Rochelais. Un troisième ligne de caractère, à l'impact physique impressionnant sur le terrain. Après cinq journées de Top 14, Tanga s'installe déjà comme un joueur incontournable de l'effectif maritime. Pour France Bleu La Rochelle, il revient sur ses retrouvailles avec le Racing 92 le week-end dernier, sur ses rêves en bleu également. 

Entretien pour France Bleu La Rochelle :

Yoann Tanga, vous êtes un des derniers arrivés. Transféré cet été en provenance du Racing 92. Cela a dû vous faire bizarre tout de même ce week end, vous qui êtes rentré en deuxième mi-temps face à votre ancienne équipe, c'est un moment un petit peu particulier pour vous !

Bien sûr, cela m'a fait un peu bizarre de jouer contre mes anciens coéquipiers, surtout que j'ai toujours eu des relations très étroites avec eux et oui, ça m'a fait un peu bizarre. Mais après, au fil du match, çà allait, je n'y pensais plus trop. Mais bon, en face il y a eu un peu de chambrage ...

Heureusement, vous n'étiez pas le seul, il y avait Teddy Thomas, et Georges-Henri Colombe aussi en provenance du Racing. C'est plus simple peut-être ?

Oui ... et non. Parce que sur le terrain, on est en collectif. Mais on est quand même un peu seul aussi dans notre bulle. Donc ce moment, on le vit plus individuellement. Sur ce match, c'était chacun de son côté. On l'a donc vécu un peu de manière différente. 

Si on revient sur la première mi temps, face au Racing, vous avez été surpris de voir les Franciliens débuter cette rencontre de belle manière, et de mettre en difficulté La Rochelle ?

Non, pas surpris parce qu'on savait que c'était une bonne équipe. Après, je pense que sur le début du match, en première mi temps, c'est plus nous qui n'avons pas été bons. Je pense que l'on n'a pas maîtrisé des choses qu'on pouvait maîtriser, et c'est ce qu'on a corrigé en deuxième mi temps. 

Vous avez  fait le débriefing vidéo du match face au Racing, ça pique un peu en première mi-temps non ? 

Oui, bien sûr. Parce que l'on sait ce que le public attend de nous, on ne peut pas se satisfaire d'un match comme ça. Donc oui, on a vu les choses qui n'allaient pas, et celles plus positives, on va essayer de gommer çà ce week-end à Bayonne.

Vous étiez remplaçant face au face au Racing, certainement, on l'imagine dans la perspective d'une rotation à Bayonne ou vous devriez être titulaire. C'est frustrant de débuter sur le banc face à son ancienne équipe ?

Moi, je suis un compétiteur. Je suis juste un peu frustré sur le coup. Mais bon, après, c'est le coach qui décide, et là, il a jugé que c'était le mieux pour l'équipe. Donc quand c'est comme ça, je prends sur moi et quand je rentre, je tente d'apporter le maximum pour l'équipe. 

Bayonne samedi ... Un stade Jean Dauger, avec une ambiance très particulière ... un public assez chaud. 

On sait qu'à Bayonne, ça va être très hostile. Ils viennent de monter, ils sont promus et en plus de ça, ils ont un super public qui les pousse, et qui les aide à gagner des matchs. Donc voilà, on sait qu'on va être le groupe rochelais contre toute une ville  ou presque, on se prépare à ça. 

L'Union Bordeaux-Bègles a perdu à Bayonne, le Racing aussi. Finalement, cette équipe reste invaincue pour l'instant à domicile.

Avec ma petite expérience, je sais que les matchs comme ça, c'est vraiment le piège et je me suis déjà cassé les dents avec le Racing et je sais que si on prend ce match à la légère, on risque de prendre une claque dans la tête. Donc on va le préparer comme tous les autres matchs, encore plus, que l'on ne soit pas surpris, et que l'on fasse un bon match.

Comment vous vous sentez à La Rochelle depuis votre arrivée ?

Bien ... En venant ici, je m'étais renseigné avant de signer. Je savais qu'il y avait un super groupe et un bon staff, donc du coup, l'intégration s'est faite vraiment, très facilement et rapidement. Je n'ai eu que deux ou trois semaines de préparation, donc il fallait que je m'adapte vite à la ville, que je déménage, que je m'adapte. Et ça s'est plutôt fait rapidement et facilement. 

Avez-vous eu le temps de visiter un peu La Rochelle, les îles ...

Je ne suis pas encore allé sur l'Ile de Ré. Mais en fait, je ne sors pas trop, juste je me retrouve un peu avec les copains.  

Il y a déjà des test match au mois de novembre pour l'équipe de France. Vous avez cette idée en tête de pouvoir vite retrouver le maillot bleu ? ( porté déjà face au Japon l'été dernier )

Bien sûr. ( les yeux qui brillent ) Comme je l'ai déjà dit, je pense qu'une fois qu'on y a goûté, on a envie d'y retourner. Je ne prends pas trop la tête avec. Je me dis que si je fais ce que j'ai à faire, ça viendra. 

On a vu ici à La Rochelle, qu'en 3ème ligne, vous êtes complémentaire avec Grégory Aldritt. Vous retrouver ensemble en équipe de France, c'est finalement possible, pas besoin d'avoir tous les deux le n°8 sur les épaules ... 

Bien sûr. Oui, ça aussi, c'est quelque chose que j'avais, entre guillemets, pensé. Je savais qu'on pouvait jouer ensemble avec Greg. C'est vrai on est complémentaires. On n'a pas le même profil, on se partage le boulot sur le terrain. 

Ce choix de venir à La Rochelle, c'est une nouvelle dynamique pour vous.

Oui, je viens pour un nouveau défi, un nouveau projet. J'aime bien voir quelque chose de nouveau, je suis toujours à la recherche de nouveautés, de nouveaux challenges. 

Qu'est ce que l'on peut vous souhaiter maintenant? 

De ne pas me blesser, et de performer tous les week-end avec mon équipe. ( rires )

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