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VIDÉO - Sensibilisation sanglante à la cause animale de L214 à Strasbourg

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L'association animaliste L214 vous proposait de mener l'enquête hier à Strasbourg afin débusquer "les coupables" de la mort des 3 millions d'animaux abattus chaque jour en France. Une opération nationale de sensibilisation, sanglante, à la cause animale qui interpelle, sans convaincre pour autant.

L214 a recrée une "scène de crime" place d'Austerlitz, à Strasbourg, pour dénoncer la souffrance animale et l'élevage. L214 a recrée une "scène de crime" place d'Austerlitz, à Strasbourg, pour dénoncer la souffrance animale et l'élevage.
L214 a recrée une "scène de crime" place d'Austerlitz, à Strasbourg, pour dénoncer la souffrance animale et l'élevage. © Radio France - François Chagnaud

La place d'Austerlitz transformée en scène de crime, le temps d'un après-midi. Ce samedi à Strasbourg, l'association animaliste L214 menait une action choc pour tenter de sensibiliser les passants à sa cause. Au sol, entourés de rubalise orange, des silhouettes d'animaux tracées à la craie, des mares de sang, des sacs mortuaires et une vraie fausse police scientifique : autant d'éléments macabres censés interpeller et sensibiliser les badauds de cette place passante du centre de la capitale alsacienne. 

Hémoglobine et souffrance

Autour de cette scène macabre, une dizaine de militants de l'association incitent les passants à jouer les enquêteurs pour débusquer "les coupables" de la mort des 3 millions d'animaux abattus chaque jour en France. Veste orange sur le dos, Gaston décrit à un groupe d'adolescents des scènes d'abattoir sanglantes, marque de fabrique des vidéos de l'association : "des électrocutions pendant 30 secondes avant d'égorger les victimes qui s'étouffent dans leur sang des porcelets jugés inutiles fracassés contre des murs, des broyages de bébés à vif". Le militant énumère les faits, à la manière d'un procès-verbal décrivant le mode opératoire d'un criminel. 

"Selon vous qui est le commanditaire, qui paie pour ces meurtres ?", lance-t-il à ce groupe de trois copains de 15 ans. "C'est nous", lâche enfin Nathan. "Ce coupable là, vous-même, peut décider d'arrêter d'être coupable", rassure Gaston. "Ça va être compliqué d'arrêter la viande, faut le dire honnêtement", rétorque Erwan. 

Je me suis sentie jugée !

La méthode consistant à établir le constat de ce "massacre", culpabiliser les consommateurs de produits d'origine animale, puis de proposer des solutions et des ressources en ligne pour renoncer à la viande, crème, oeufs attire l'attention, mais ne convainc pas Sylvie ni sa fille, Eva. "C'est bien fait, c'est intéressant. Mais en même temps je trouve que c'est exagéré. Je me suis sentie jugée. Parce que j'ai pas envie d'être végane et que j'aime le steak ! On essayer de consommer mieux, mais de consommer toujours un petit peu de viande", sourient-elles de concert. 

A l'approche des fêtes de Noël en Alsace, L214 prépare de nouveaux évènements choc. Dans le viseur de l'association lors d'une action "en décembre" : le foie gras. 

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