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Les assureurs des sinistrés de La Laigne et Cram-Chaban sommés par le préfet de prendre des engagements

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Le préfet de Charente-Maritime a convoqué jeudi les assureurs des sinistrés de La Laigne et Cram-Chaban. Plus de dix mois après le séisme, près de 150 familles se trouvent toujours dans des situations infernales. Les compagnies d'assurance ont pris des engagements pour les sortir de cette situation.

200 maisons sont inhabitables à La Laigne, Cram-Chaban et La Grève-sur-le-mignon après le tremblement de terre du 16 juin 200 maisons sont inhabitables à La Laigne, Cram-Chaban et La Grève-sur-le-mignon après le tremblement de terre du 16 juin
200 maisons sont inhabitables à La Laigne, Cram-Chaban et La Grève-sur-le-mignon après le tremblement de terre du 16 juin © Radio France - Marie-Laurence Dalle

Une réunion en préfecture de La Rochelle pour accélérer les choses. Le préfet de Charente-Maritime, Brice Blondel, a convoqué jeudi une vingtaine de compagnies d'assurance. Il les a sommées de répondre aux problèmes des sinistrés de La Laigne, Cram-Chaban et La-Grève-sur-le-Mignon. Presque un an après le séisme qui a frappé le département, 150 familles se trouvent toujours dans des situations inextricables.

Les assurances s'engagent à payer les frais de relogement

En sortant de la préfecture, après trois heures de réunion, le maire de La Laigne, Philippe Pelletier, serre la main des assureurs : "Ca s'est très bien passé, ils se sont montrés à l'écoute de nos problèmes". Il s'est rendu compte que beaucoup ne connaissaient en fait pas très bien leurs dossiers séisme. Pour les mettre à la page, il y avait Mathieu Priez, le président du collectif des sinistrés : "Je suis sinistré moi-même, pour le collectif je vais tout le temps à la rencontre des gens sur le terrain. À chaque fois que les assurances avançaient quelque chose, j'avais une situation concrète à leur opposer".

Et son argumentaire a payé : les assurances ont promis de très vite prendre contact avec les 150 familles toujours en galère. De les rencontrer, même, avec des experts. Car le principal problème de ces foyers, c'est la lenteur avec laquelle leurs dossiers sont constitués. Faut-il démolir ou réparer la maison ? À combien s'élève leur indemnisation ? Cela devrait maintenant aller beaucoup plus vite, car le préfet a demandé à voir des résultats concrets avant le mois de juillet prochain.

Et ce n'est pas tout ! Les compagnies d'assurances ont accepté de prendre en charge le loyer du relogement : c'est-à-dire le logement dans lequel vivent ces familles après que leur foyer principal a été abîmé par le séisme. Et ce, jusqu'au retour dans leur maison. Prochain rendez-vous, le samedi 4 mai prochain. Le préfet Brice Blondel convoque à nouveau les compagnies d'assurance, mais à La Laigne cette fois, à la rencontre des sinistrés.

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