EN IMAGES - Sur les routes de Besançon la colère des motards gronde : "le contrôle technique, c'est une pompe à fric"

Sous un soleil de plomb à Besançon ce samedi 13 avril, les casques et veste en cuir sont de sortie. Depuis 14h plus de 800 moteurs vrombissent sur le bitume. À l'appel national de la Fédération française des motards en colère (FFMC), ils viennent s’opposer au contrôle technique des motos, scooters et cyclomoteurs, jugé "injuste" et "inutile".

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"100 fois plus d'accidents sont liés à des défauts d'infrastructure"

Le temps presse pour les deux roues : le contrôle technique deviendra obligatoire dès lundi 15 avril, mais étalé dans le temps. Dans le Doubs, la FFMC lève le point sur ce qu'elle considère comme une incohérence dans cette mesure : "Le nombre d'accidents lié à une défaillance technique chez nous, c'est 0,3% des accidents.", soutient Florient Monnin FFMC 25. "Pour vous faire un comparatif, c'est 30% des accidents qui sont liés à un défaut sur la route ou la chaussée. 100% d'accidents sont liés à des défauts."

"On rackette les motards"

"On rackette les motards", poursuit Florient Monnin. "Le contrôle technique moto pourra coûter dans un taux horaire moyen exorbitant. Entre nous, on préfèrerait qu'ils mettent cet argent dans un nouveau casque plutôt qu'un contrôle technique inutile."

"De toute façon, on fait super attention à nos motos. Elles sont toujours en révision, on le sait on n'est pas inconscient : c'est indispensable de prendre soin de nos engins", affirme Sophie, Bisontine venue manifester. "On change très régulièrement nos pneus, on est toujours hyper vigilants parce qu'on serait les premiers pénalisés on sait qu'il s'agit de notre vie!"

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