Jean-Claude Gaudin
Ancien maire de MarseilleUne chapelle ardente est ouverte ce mercredi 22 mai dans la maison familiale de Jean-Claude Gaudin à Mazargues, dans le 9e arrondissement de Marseille, de 10h à 12h30 puis de 14h à 17h30, suivie d'une veillée dans l'église du quartier dans la soirée, avant les obsèques prévues jeudi à la Major.
Les obsèques de Jean-Claude Gaudin, décédé lundi à l'âge de 84 ans, auront lieu ce jeudi à 15h à la cathédrale de la Major à Marseille, selon l'entourage de l'ancien maire de Marseille.
Après une première partie consacrée à l'actualité (meublés touristiques et hommage à Jean-Claude Gaudin), l'émission Ma France s'est intéressée au parcours de la flamme olympique, avec notamment l'animateur et journaliste de télévision Gerard Holtz.
Michèle Rubirola a succédé à Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille après un quart de siècle de "règne". L'actuelle première adjointe écologiste de Benoît Payan s'associe à l'hommage républicain tout en restant critique de l'action municipale de l'ancien maire de Marseille.
Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône, a longtemps été vue comme la dauphine de Jean-Claude Gaudin. Sur France Bleu Provence, elle évoque ce mardi celui qui fut son mentor.
Kaouther Ben Mohamed, de l'association "Marseille en colère", était l'invitée de France Bleu Provence ce mardi, au lendemain de la mort de Jean-Claude Gaudin. Selon elle, le drame de la rue d'Aubagne est "le résultat de cette partie de Marseille qu'il n'a pas voulu prendre en considération".
France Bleu Provence recueille ce lundi la vague d'émotion qui accompagne le décès de celui qui fut le maire de Marseille pendant un quart de siècle, Jean-Claude Gaudin. De Mazargues au Vieux-Port et jusqu'à sa calanque de Sormiou.
Hommage ce lundi de l'actuel maire de Marseille, Benoît Payan, à celui qui l'a été pendant 25 ans. Les obsèques de Jean-Claude Gaudin auront lieu à la cathédrale de la Major, a annoncé l'actuel édile, saluant un homme "qui a grandi avec sa ville".
Jean-Pierre Foucault connaissait Jean-Claude Gaudin depuis le lycée. Le maire de Marseille avait été le prof d'histoire de l'animateur. Au fil des ans, une solide amitié s'était développée entre les deux hommes. L'ancien élève rend hommage ce lundi à celui qu'il appelait "Jean-Claude" ou "le maire".
Jean-Luc Moudenc fait part de sa tristesse et salue la mémoire d'un "ami de longue date" après la disparition ce lundi 20 mai 2024 de Jean-Claude Gaudin. L'ancien maire de Marseille, et ancien ministre, est mort à l'âge de 84 ans.
Les hommages affluent de toute la France après la mort de Jean-Claude Gaudin. L'ancien sénateur, vice-président du Sénat, ministre et maire de Marseille est décédé ce lundi à l'âge de 84 ans. Les hommes politiques azuréens ont pris la parole pour saluer un homme de courage et de convictions.
Les réactions se multiplient ce lundi après l'annonce du décès de Jean-Claude Gaudin, ancien maire de Marseille et figure politique majeure de ces 50 dernières années.
Jean-Claude Gaudin est mort ce lundi dans sa résidence secondaire de Saint-Zacharie (Var) à 84 ans, a appris France Bleu Provence. Maire de Marseille pendant 25 ans, ex-ministre, président de Région, de Métropole et vice-président du Sénat, il avait consacré sa vie à la politique.
À quelques jours de l'arrivée du pape à Marseille, Jean-Claude Gaudin a reçu France Bleu Provence dans ses bureaux du Pharo. La personnalité de François, son positionnement politique sur le dossier des migrants... L'ancien maire de Marseille se confie.
Neuf mois après avoir quitté son fauteuil de maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin publie ses mémoires. Il a reçu France Bleu Provence dans la maison de son enfance dans le quartier de Mazargues.
Neuf mois après le drame des immeubles effondrés rue d'Aubagne à Marseille, Jean-Claude Gaudin dresse le bilan. Le futur ex-maire de Marseille, invité de France Bleu Provence ce vendredi, appelle d'autre part ses amis à l'union pour les élections municipales à venir.
Jean-Claude Gaudin est un homme politique français né le 8 octobre 1989 à Marseille, et mort le 20 mai 2024 à Saint-Zacharie (Var). Ancien professeur d’histoire géographie dans la cité phocéenne, il s’engage à partir de 1965 en politique au côté de la liste socialo-centriste conduite par Gaston Deferre lors des élections municipales à Marseille. Il devient ainsi le plus jeune membre du conseil municipal de la ville. Réélu à ce poste en 1971, il adhère en 1973 au parti des Républicains Indépendants et participe l’année suivante à la campagne menée par Valéry Giscard d’Estaing pour l’élection présidentielle. Candidat U.D.F. lors des législatives de 1978, il devient député de la deuxième circonscription des Bouches-du-Rhône. Alors qu’il conserve son siège en 1981, il devient le président du groupe U.D.F. à l’Assemblée. Lors des élections municipales de 1983, il perd face à Gaston Deferre alors que ce dernier avait obtenu moins de voix que lui. Le 25 avril 1986 il devient le premier Président du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur élu au suffrage universel direct. Réélu député pour la 4ème fois en 1988 et renouvelé dans son poste de président du groupe U.D.F., il échoue une nouvelle fois cependant la même année dans sa tentative de gagner les élections municipales de Marseille.
Jean-Claude Gaudin fait l’année suivante le choix de se présenter aux élections sénatoriales. Elu au Sénat, il remporte en 1992 les élections régionales du Conseil Régional de PACA face à Bernard Tapie et Jean-Marie le Pen et est donc réélu Président du Conseil Régional le 27 mars 1992.
En 1995 il remporte enfin les élections municipales à Marseille. Jacques Chirac le nomme quelques mois plus tard Ministre en charge de l’Aménagement, du Territoire, de la Ville et de l’Intégration. Obligé de quitter son poste suite à la dissolution de 1997, il retrouve le Sénat trois ans plus tard et devient Vice-président de la Haute Assemblée.
Elu en 2000 Président de la nouvelle Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole, il gagne au premier tour l’année suivantes les municipales et reste maire de la ville. 2001 voit également le maire de Marseille être élu membre de l’Académie de Marseille dans la section des Beaux Arts en hommage à l’art oratoire. En décembre 2002 il succède à Renaud Muselier au poste de Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, à la Présidence de l’établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, poste qu’il quittera en 2005.
Il participe à la création de l’UMP en étant élu Vice-Président délégué du parti le 17 novembre 2002. Il deviendra Président délégué de l’UMP en 2007 suite à la démission de Nicolas Sarkozy, élu Président de la République, en 2007. En 2004, J-C Gaudin est réélu Vice-Président du Sénat.
En 2008 il remporte une nouvelle fois les élections municipales à Marseille et devient également Vice-Président de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole. Elu sénateur des Bouches-du-Rhône pour la 3ème fois et pour la 4ème fois Vice-Président du Sénat. Il renonce toutefois à cette dernière fonction car il est élu Président du groupe UMP du Sénat.
A la demande de Nicolas Sarkozy, il devient en janvier 2009 le Président du Comité de la Majorité, comité qui regroupe les formations de la majorité.
En 2014, il entame son quatrième mandat à la mairie de Marseille et est réélu au Sénat. En 2015, il s'installe à la tête de la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Retrait progressif de la vie politique
À partir de juin 2017, il annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections municipales de 2020, en septembre de la même année, il démissionne de son poste de sénateur pour cause d'interdiction de cumul des mandats. Un an plus tard, il quitte la présidence de la Métropole.
En novembre 2018, l'effondrement de plusieurs immeubles rue d'Aubagne, qui provoque la mort de huit personnes, pèse sur la fin du quatrième mandat de Jean-Claude Gaudin. En juin 2020, la coalition de gauche, écologiste et citoyenne Printemps marseillais s'empare de la mairie de droite.
En novembre 2021, il est entendu pour la première fois par les juges dans le cadre de l'enquête sur le drame de la rue d'Aubagne. Puis en mars 2022, il comparait dans l'affaire des heures supplémentaires fictives à la mairie de Marseille et il est condamné à six mois de prison avec sursis et à 10.000 euros d'amende.