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La ville de Nantes va installer 80 caméras supplémentaires d'ici la fin de l'année

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La ville de Nantes va installer 80 nouvelles caméras dans ses différents quartiers d'ici la fin de l'année 2024. Ce qui portera le total à 330 caméras sur l'ensemble de son territoire.

Le CSU de Nantes, le Centre de Supervision Urbain en charge de la surveillance grâce aux caméras. Le CSU de Nantes, le Centre de Supervision Urbain en charge de la surveillance grâce aux caméras.
Le CSU de Nantes, le Centre de Supervision Urbain en charge de la surveillance grâce aux caméras. © Radio France - Marius Delaunay

C'est un nouvel engagement, "toujours au service des Nantaises et des Nantais". Johanna Rolland, la maire de Nantes a annoncé ce jeudi 25 avril qu'elle installerait 80 caméras de plus d'ici la fin de l'année sur l'ensemble des quartiers de la ville. Des caméras sans reconnaissance faciale, comme celles déjà implantées à Nantes.

La liste non exhaustive des installations de nouvelles caméras par quartier :

  • 27 dans le secteur du centre-ville
  • 10 sur l'île de Nantes
  • huit quartier Doulon-Bottière
  • six caméras quartier Bellevue, dans le secteur de Chantenay et de Saint-Anne
  • six quartier Breil-Barberie
  • six quartier Nantes-Nord
  • une nouvelle dans le secteur de la Beaujoire.

Chose inédite, 13 caméras vont aussi s'implanter sur les grands boulevards de Nantes et les axes pénétrants pour surveiller la délinquance de jour comme de nuit.

Un diagnostic entre Ville et police

La maire de Nantes avait déjà annoncé l'installation d'un parc de 250 caméras d'ici la fin de son mandat, soit en 2026. Objectif atteint dès 2023, et désormais dépassé avec cette nouvelle annonce. "C'est le fruit d'un diagnostic partagé entre la Ville de Nantes et la police nationale sur plusieurs secteurs", assure Johanna Rolland.

Aujourd'hui, l'ensemble du dispositif est relié au CSU, le Centre de Supervision Urbain de Nantes, qui supervise l'ensemble des vidéos et donc des opérations de prévention et d'intervention en cas de problème. Au total, depuis l'ouverture du CSU en 2018, près de 3.000 extractions et 1.080 opérations coordonnées entre services de la police ont été recensées.

L'annonce de ces 80 caméras supplémentaires n'a pas manqué de faire réagir la classe politique. Dans un communiqué, le Groupe écologiste et citoyen à la Ville de Nantes dénonce "un Big Brother à la nantaise". "Seulement 1,13% des enquêtes judiciaires sont résolues grâce à la vidéosurveillance. Il s'agit d’une solution coûteuse et obsolète qui n’aura comme effet, dans le meilleur des cas, que le déplacement du problème", selon Marie Vitoux, la co-présidente du groupe.

"Le droit à la sécurité passe par une présence sur le terrain et des moyens d’enquête", renchérit son confrère Simon Citeau, lui aussi co-président du groupe. La maire de Nantes a par ailleurs précisé qu'une brigade de l'espace public, composée de 44 agents, était en cours de création pour compléter le dispositif. Elle devrait être opérationnelle d'ici l'automne prochain.

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