Énergies renouvelables : l'agglomération de Quimper recense son potentiel avec une carte

Elle est en ligne depuis le 28 mars dernier. L'agglomération de Quimper a présenté ce mardi une carte qui recense les zones qui peuvent potentiellement accueillir des projets de production d'énergies renouvelables. Aujourd'hui ces énergies représentent 8 à 9% de la production énergétique de l'agglomération, l'objectif est d'arriver à 15% en 2030. Alors pour ce faire, il faut savoir où les installer. Les 14 communes de Quimper Bretagne Occidentale (QBO) ont travaillé sur leur territoire pour les localiser.

Solaire et méthanisation

Ce qu'il en ressort, c'est que l'énergie solaire est la plus facile à développer et celle qui a le plus gros potentiel. Sur les parkings d'abord, l'agglomération calcule que 1.114 hectares sont disponibles. Ailleurs, aucun développement n'est prévu sur les terrains agricoles, mais des possibilités existent sur les sites d'anciennes décharges par exemple, ou dans les périmètres de captage d'eau potable appartenant à la collectivité. D'autres projets sont à l'étude, comme sur l'aéroport de Pluguffan, avec le soutien de la Région Bretagne, explique Thomas Ferec, vice-président de QBO chargé de la transition énergétique et maire de Briec. Ce qui représente un potentiel de 500 hectares disponibles.

Sur l'éolien, un seul site est identifié, sur la commune d'Edern. D'ici deux ans, six petites éoliennes devraient sortir de terre. Par ailleurs, trois communes ont décidé, en concertation avec les agriculteurs, "d'intégrer la totalité des exploitations comme sites potentiels de développement d'un projet de méthanisation avec un rayon de 150 mètres autour du siège de l'exploitation commune de Plonéis et de Guengat, ainsi qu’une partie des exploitations de la commune d’Edern", explique l'élu.

Bois de chauffage

Autre potentialité : le bois de chauffage. Les communes de Briec et Quimper sont proactives sur le sujet. À Briec, la ville a décidé "l'extension du réseau de chaleur existant" et à Quimper, un réseau de chaleur va voir le jour à Penhars et possiblement sur la zone de Creac’h Gwen. Des projets vertueux pour l'économie locale, car "pour avoir un réseau de chaleur bois, il faut impérativement que sur l'ensemble du territoire, on puisse aussi avoir une production de bois locale", estime le vice-président chargé de la transition énergétique.

À terme, l'agglomération de Quimper espère être capable de stocker de l'énergie, car il est "indispensable que nos territoires soient en mesure de produire tout ou partie de leur consommation", conclut Thomas Ferec.