Passer au contenu

A Landres, ces lycéens ont postulé pour assurer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024

Par

A Landres dans le pays haut, les lycéens de la filière bac pro "métiers de la sécurité" ont postulé pour assurer la sécurité lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le lycée professionnel Jean Morette a reçu une note de l'Académie, les organisateurs cherchent des bras.

A Landres, une quarantaine de lycéens de la filière bac pro métiers de la sécurité ont postulé pour assurer la sécurité aux Jeux olympiques de Paris 2024. A Landres, une quarantaine de lycéens de la filière bac pro métiers de la sécurité ont postulé pour assurer la sécurité aux Jeux olympiques de Paris 2024.
A Landres, une quarantaine de lycéens de la filière bac pro métiers de la sécurité ont postulé pour assurer la sécurité aux Jeux olympiques de Paris 2024. © Radio France - Bradley De Souza

Les organisateurs des Jeux Olympiques cherchent toujours des bras pour assurer la sécurité de cet événement à Paris cet été. Durant les deux semaines, 35.000 policiers et gendarmes français seront mobilisés ainsi que 18.000 militaires tricolores. Des agents de la sécurité privé et même des lycéens de la filière bac pro "métiers de la sécurité" scolarisés au lycée professionnel Jean Morette à Landres dans le pays haut.

Une quarantaine d'élèves intéressés

Le lycée a reçu une note d'information de l'Académie qui indiquait que les organisateurs cherchaient toujours des bras pour assurer la sécurité. "Une quarantaine de nos élèves se sont montrés intéressés", sourit Agnès Mitzner, directrice déléguée aux formations professionnelles du lycée*.*

"Il faut maintenant voir les modalités avec France Travail pour les contrats, voir les hébergements sur place, on attend toujours des réponses mais cela valorise le travail de tout le monde et surtout des élèves", ajoute-t-elle. Ces élèves intéressés seront mobilisés à Paris pendant deux semaines du 26 juillet au 11 août.

Ils travailleront aux côtés d'autres agents de la sécurité. "Ce sera des fouilles, du filtrage, des palpations. On sort à peine de formation, même si ce n'est que trois ans et que l'on est apte à exercer notre métier, c'est une chance de pouvoir commencer avec un événement comme les JO", se réjouit Enzo, 18 ans en terminale.

Une opportunité de carrière

De son côté, David se montre enthousiaste à l'idée d'y participer. "Cela peut confirmer nos compétences et mettre en pratique ce que l'on a appris à l'école", explique-t-il. "Cela va nous changer des stages que l'on fait, là c'est un grand événement", ajoute Jessy.

"On sait que c'est un événement attendu par beaucoup de monde. Aller là-bas et assurer la sécurité, dans un contexte de menaces d'attentat et de terrorisme, à la fois il y a de l'excitation et de la peur aussi. C'est assez complexe. Il y a du stress et de l'excitation", commente Fabio, qui lui sait déjà qu'après cela il veut se spécialiser dans la cyber sécurité chez les gendarmes.

L'événement va rassembler plusieurs centaines de milliers de personnes. "On sait que c'est une filière sous tension", explique, Jacques Lamas, le proviseur du lycée. "Pour moi c'est une grande fierté car les élèves sont particulièrement motivés et investis dans cette formation", conclut-il.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined