À La Berthenoux, des bons légumes directement du champ à l'étal

Oignons rouges, oignons cebette, mesclun de salade, carottes nouvelles, choux fleurs et choux romanesco : les légumes de printemps sont de retour sur l'étal de Maxime Hideux, maraîcher à La Berthenoux. Titulaire de deux BTS et d'une licence en production végétale à l'École supérieure d'agriculture d'Angers, il commence à s'intéresser au maraîchage alors qu'il travaille pour le Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES). Originaire de la région parisienne, il s'installe dans l'Indre en 2014 sur une exploitation de 2,7 hectares.

En bio depuis 2018

Sous quelque 2000 m2 de tunnels non chauffés et en plein champ sont cultivés quelque 70 variétés de légumes. "Je fais un peu moins de légumes d'été, je préfère lisser ma production sur l'année", explique ce jeune maraîcher de 35 ans. En 2018, pour plus de lisibilité pour les consommateurs, le choix est fait d'une conversion au bio. Le travail est très prenant. "Il faut toujours avoir un œil", reconnaît-il. Toute sa production est vendue en circuits courts. Chaque semaine, ses clients lui passent commande et viennent chercher leurs légumes sur l'exploitation le mercredi matin. Une bonne façon de limiter les pertes en ne récoltant que ce qui est demandé.

Le Jardin de l'érable, le nom de son entreprise, est également présent le vendredi matin sur le marché d'Aigurande et le samedi matin sur celui de La Châtre. Maxime Hideux apprécie ce contact direct avec les consommateurs : "On sait ce qu'ils ont aimé ou pas aimé. C'est un métier qui demande beaucoup de travail, donc quand les gens nous disent qu'ils sont satisfaits, c'est valorisant, c'est la plus belle des choses". Le Jardin de l'érable travaille également avec quelques restaurants comme Jeux de goûts à Châteauroux.

"L'important c'est de refaire découvrir des légumes aux gens avec des variétés qui ont vraiment du goût, notamment grâce à des variétés anciennes. Par exemple, en tomates, j'ai une quinzaine de variétés anciennes pour proposer un maximum de couleurs et de saveurs différentes", insiste le maraîcher dont l'ambition est de toujours chercher à améliorer sa production en conciliant rendement et qualité.