À BOUSSE de souffle
L’enfance est une maison en ruine, dans laquelle on essaie toute sa vie de colmater les courants d’air. Antoine n’a eu que des malheurs dans sa vie. Quand il revient à Bousse, les gendarmes le prennent pour un squatteur.
“Tu ne vas pas nous la faire à l’envers, Antoine. Les voisins t’ont vu. Ça fait des semaines que tu squattes la maison abandonnée au coin de la rue des Écoles et de la Grand Rue et que tu y vends de la came. Y a du monde à ta porte, constamment, c’est un vrai défilé !". Antoine est en garde à vue chez les gendarmes de Guénange. En face de la maison où il s’est installé, à Bousse, la Mère Machin l’a repéré. Comme Clothilde et son amoureux qui s’amusent à se lancer des défis. Antoine se concentre sur l’almanach des postes accroché au-dessus de l’ordinateur des gendarmes où deux chatons mignons sont lovés dans un panier d’osier. Et les enquêteurs, persuadés qu’il trafique de la drogue, ne lâchent rien.
