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Label’ge Frite, de véritables frites belges doublement cuites dans de la graisse de bœuf

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Proposées en cornet, avec plusieurs tailles disponibles, elles sont la spécialité de la maison. A la carte également des burgers, fricadelles, boulettes, et autres croquettes, le tout à un prix très abordables.

Label’ge Frite, de véritables frites belges doublement cuites dans de la graisse de boeuf
Label’ge Frite, de véritables frites belges doublement cuites dans de la graisse de boeuf © Radio France - David Kolski

La Belgique est à l’honneur aujourd’hui. Et pour cela direction le 6e arrondissement où se trouve l’une des 2 adresses de “Label’ge Frite”. Joseph, l’un des 3 frères fondateurs est déjà sur place pour commencer la précuisson des frites. “Une étape très importante car la pomme de terre doit se reposer. Quand vous la lancez directement, vous n’avez pas le même résultat, le croustillant et la textures sont différentes”.

La précuisson dure environ 7 minutes. “On les essore et on les laisse se reposer environ une demi-heure et après, on refait une 2e cuisson qui dure 1 minute 20”.

Joseph, l’un des 3 frères fondateurs
Joseph, l’un des 3 frères fondateurs © Radio France - David Kolski

Croustillantes à l’extérieur, moelleuse à l’intérieur... un résultat dû notamment au fait que les frites sont cuites dans du blanc de bœuf. “Ça donne un petit goût en plus à la pomme de terre qui est agréable. Mais si certains sont un peu déstabilisés, 95% de nos clients sont satisfaits. Et puis la graisse de bœuf rend la frite plus digeste”.

50Kg de frites sont nécessaires pour le service du midi et le début d’après-midi, 30 pour le soir. “Après c’est à la demande comme on a plusieurs tailles de cornets. Le petit fait 250g, le moyen 450g et le maxi dans les 800g”. Pour accompagner les frites, 13 sauces différentes sont proposées dont la hannibal, “une sauce assez douce avec des petits oignons. Il y a aussi la sauce américaine qui n’est pas du ketchup mélangé à la mayonnaise mais une sauce aux 3 piments, c’est la sauce la plus épicée chez nous”. Après on retrouve des standards à l’image de la samouraï, la mayo ou encore la tartare”.

Les prix sont très accessibles chez Label'ge frite
Les prix sont très accessibles chez Label'ge frite © Radio France - David Kolski

A la carte également, une dizaine de burgers, des pièces de poulet pané, les fameuses boulettes belges ou la fricadelle. “Dans la nôtre on sait que c’est de la volaille mais dans la vraie fricadelle belge, c’est une surprise”.

Nathan Willems, 20 ans, vient manger ici plusieurs fois par semaine. Véritable amoureux de Paris, il est en 3e année du Cours Florent. “J’ai commencé à faire du doublage quand j’avais 13 ans pour Disney, Netflix ou encore Amazon. J’ai eu la chance de travailler avec des grosses productions et j’en suis assez fier. Aujourd’hui j’en fait encore mais ce n’est pas régulier, ça dépend des contrats”.

Je viens d’une famille qui a des friteries, j’y ai passé toute mon enfance. Quand j’ai vu qu’il y en avait une à Paris, je me suis dit qu’il fallait que j’aille goûter. Je n’en suis jamais reparti. Ça me rappelle vraiment le goût que j’avais en Belgique”.

Nathan et sa maman Virginie
Nathan et sa maman Virginie © Radio France - David Kolski

Nathan est donc un fidèle de Label’ge Frite mais également un très bon ambassadeur de Paris, sa ville d’adoption. “Paris, c’est la ville musée avec des immeubles haussmanniens, c’est ça que j’aime énormément. Et ce qui m’intéressait surtout dans l’idée de venir vivre ici, c’est que c’est un point de rencontres de grandes personnalités. C’est ici que tout se crée, que tout nait, il y a une énergie typique dans Paris propre à ça. J’avais plus d’opportunités ici que dans ma campagne belge. C’est une ville magnifique”.

Nathan vit donc son rêve depuis 3 ans maintenant, une décision qui n’a pas été simple pour sa mère Virginie, “surtout qu’il n’avait pas encore 18 ans quand il est venu s’installer à Paris. Le savoir dans une grande ville comme ça, j’ai vraiment stressé mais c’était pour moi impossible de l’empêcher de vivre son rêve”.

Et quand il a de la visite ce qu’il aime faire découvrir ce ne sont pas les endroits touristiques mais plutôt “le vrai Paris. C’est simplement se promener dans les rues, aller à Châtelet-les-halles, au bon marché, Montmartre, bref la vie parisienne sur le moment présent”.

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