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Vaccin nasal contre le Covid-19 développé à Tours, la start-up Lovaltech lève sept millions d'euros

La start-up tourangelle Lovaltech, qui développe un vaccin nasal contre le Covid-19, annonce avoir débloqué 6,8 millions d'euros grâce à sa dernière levée de fonds. De quoi assurer la fabrication du vaccin au stade clinique et les essais sur l'homme.

Patrick Barillot président de Lovaltech et Isabelle Démier-Poisson entourés par les représentants de la région et Da Vinci Labs, investisseurs dans le projet Patrick Barillot président de Lovaltech et Isabelle Démier-Poisson entourés par les représentants de la région et Da Vinci Labs, investisseurs dans le projet
Patrick Barillot président de Lovaltech et Isabelle Démier-Poisson entourés par les représentants de la région et Da Vinci Labs, investisseurs dans le projet © Radio France - Anna Bonnemasou-Carrère

Lovaltech va pouvoir lancer son essai clinique. La start-up tourangelle à l'initiative du tout premier vaccin nasal contre le Covid-19 vient d'annoncer clôturer une levée de fonds de 6,8 millions d'euros. La somme doit lui permettre de lancer l'industrialisation du vaccin et les deux phases de son essai clinique. Les essais pré-cliniques sur les animaux étant terminés, les tests sur l'homme débuteront fin 2024.

Ces tests auront lieu dans cinq hôpitaux français, le CHRU de Tours, l'hôpital Cochin à Paris et les hôpitaux de Saint-Étienne, Limoges et Dijon. La start-up recherche 240 candidats, déjà plus de 150 personnes se sont portées volontaires entre Tours et Orléans.

6,8 millions d'euros pour les essais cliniques

L'État participe à hauteur de 5,3 millions d'euros. L'autre partie de cet apport, 1,5 million d'euros, est assurée par la région Centre-Val de Loire (500.000 euros), l'investisseur principal Da Vinci Labs (600.000 euros) et d'autres investisseurs privés. "On est ravi d'annoncer cette levée de fonds de presque sept millions d'euros, puisque ça couvre tout l'ensemble du développement qui nous reste à faire", s'enthousiasme la professeure Isabelle Dimier-Poisson, directrice scientifique de Lovaltech.

À savoir, l'industrialisation du vaccin, soit la production d'un lot clinique de vaccin et les deux phases de l'essai clinique. "Dans la phase 1, on administre le vaccin aux personnes qui sont recrutées et on confirme qu'il est sans effets secondaires et non toxique, détaille la directrice scientifique. Puis une fois qu'on a validé ça, on passe en phase deux."

Lors de cette dernière étape, un premier groupe de volontaires recevra un vaccin déjà sur le marché et le second groupe le spray nasal de Lovaltech. Les réponses immunitaires des deux groupes testés seront comparées, et devraient établir que le vaccin tourangeaux peut "induire des réponses immunitaires dans les muqueuses que ne sont pas en capacité de faire les vaccins utilisés pour nous protéger du Covid-19 jusqu'à présent".

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