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Grenoble : partez à la chasse des "colis mystères" vendus dans un magasin éphémère 

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Le phénomène lancé par la franchise "Destock Colis" arrive à Grenoble (Isère). Un magasin éphémère a ouvert mercredi 27 mars à la caserne de Bonne jusqu'à samedi 30 mars. Vous pouvez y acheter des colis qui n'ont pas trouvé leur destinataire et avoir de bonnes surprises... ou pas !

C'est la ruée sur les colis au magasin éphémère de la caserne de Bonne. C'est la ruée sur les colis au magasin éphémère de la caserne de Bonne.
C'est la ruée sur les colis au magasin éphémère de la caserne de Bonne. © Radio France - Romain Bitot

Peut-être tomberez-vous sur le smartphone dernier cri, ou bien sur des bijoux rares.. ou peut-être pas ! C'est toute l'incertitude qui entoure les "colis mystères" proposés à la vente à la caserne de Bonne de Grenoble (Isère). Un magasin a ouvert ses portes dans la galerie mardi 27 jusqu'au samedi 30 mars. Il est géré par la franchise "Destock Colis" qui rachète des colis non-livrés et non-réclamés. Ils sont ensuite vendus à 14 euros le kilo. Une chasse à la perle rare qui attire beaucoup de Grenobloises et Grenoblois.

Et pour essayer de deviner ce qui se cache dans les paquets, et espérer ainsi rentabiliser l'investissement, chacun a sa petite technique. "Il faut toucher, palper pour essayer de reconnaître la forme", explique Émilie. "En général les chaussures, on reconnaît facilement et le textile aussi", ajoute Jeanne, quand Jacques, lui, fait une présélection : "Je ne prend pas ce qui est trop léger, je ne veux pas me retrouver avec une chemise de nuit !". Même si la plupart viennent juste pour s'amuser, sans objectif de résultat, c'est toujours un plus de tomber sur une pépite.

Il y avait la queue devant le magasin mercredi 27 mars à midi.
Il y avait la queue devant le magasin mercredi 27 mars à midi. © Radio France - Romain Bitot

Deux tablettes pour seulement 120 euros

Par exemple, Sonia et sa fille Aïda ont déballé deux tablettes pour seulement 120 euros d'achat ! "Je suis ravie !", se réjouit la maman. "C'est sûr que là on a bien rentabilisé notre achat. En plus, au début, je passais juste avec ma fille et c'est elle qui m'a incité à rentrer".

Au total, "Destock Colis" propose neuf tonnes de colis à écouler jusqu'à samedi 30 mars. Cette histoire de deux tablettes découvertes, ça fait forcément une bonne publicité à Cédric Pontier, le gérant du magasin. "Beaucoup pensent qu'on trie avant de faire les ventes, là ça prouve le contraire", affirme-t-il. "Nous notre but c'est que les clients trouvent le meilleur". La magasin attend entre 400 et 500 personnes en moyenne chaque jour jusqu'à samedi.

Cédric Pontier, le gérant du magasin.
Cédric Pontier, le gérant du magasin. © Radio France - Romain Bitot

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