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Les gendarmes contrôlent pour retrouver les responsables des dégradations de pièges à silure en Dordogne

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Les gendarmes et les agents de l'Office Français de la Biodiversité se sont déplacé sur les berges de la Dordogne ce samedi matin au niveau du Fleix pour contrôler les pêcheurs. Une patrouille mise en place suite aux dégradations de pièges à silure dans le coin.

Les gendarmes et les agents de l'Office Français de la Biodiversité ont mené des contrôles tout près du lieu de dégradation des pièges. Les gendarmes et les agents de l'Office Français de la Biodiversité ont mené des contrôles tout près du lieu de dégradation des pièges.
Les gendarmes et les agents de l'Office Français de la Biodiversité ont mené des contrôles tout près du lieu de dégradation des pièges. © Radio France - Matthieu Bonhoure

La voiture bleue de gendarmerie attire les regards lorsqu'elle se gare au niveau de la cale du Fleix sur les rives de la Dordogne ce samedi matin. Les pêcheurs se tournent tous vers les militaires, l'air surpris de les voir débarquer sous la pluie matinale. Ils contrôlent les cartes de pêches en ce jour d'ouverture du brochet, mais ils cherchent surtout à prendre des renseignements suite aux dégradations de pièges à silure.

Nombreuses pistes

"Toutes les pistes sont étudiées, explique l'adjudant Stéphane Betzler. Est-ce que ce sont des gens contre car ça gêne la pêche, est-ce qu'il s'agit d'écologistes contre la capture des animaux, tout est possible." De ces interrogations ce samedi, il n'y a pas grand chose qui ressort pour l'enquête. Elle est difficile, puisque dans les milieux aquatiques il n'y a pas de possibilité de relever des empreintes, et là pas question non plus de faire appel à l'ADN.

Gilbert constate qu'il y a une baisse du nombre de brochets là où il pêche depuis tout petit.
Gilbert constate qu'il y a une baisse du nombre de brochets là où il pêche depuis tout petit. © Radio France - Matthieu Bonhoure

Puis, les discussions avec les pêcheurs sur les berges ne mènent pas loin. "C'est dégueulasse", réagit Patrick, qui pêche ici depuis des dizaines d'années. "Il y en a trop, on a de moins en moins de poissons parce que ça bouffe tout le silure", abonde-t-il.

Espèces menacées

Un avis partagé par la plupart de ceux qui étaient présents. Ils regrettent tous l'immense population qui s'est développé ces dernières années d'après ce qu'ils observent. Ces poissons s'attaquent à toutes les autres espèces, ce qui menace considérablement la survie des autres comme les lamproies.

Pour le moment, les gendarmes vont continuer à se montrer sur les bords des berges pour affirmer leur présence, et tenter de glaner des informations. Avec ces opérations ils veulent également éloigner les personnes avec de mauvaises idées derrière la tête qui pourraient bien repasser à l'acte.

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