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Dijon : la Cité de la Gastronomie et du Vin fête ses deux ans et peut mieux faire sur la fréquentation

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Masterclass de cuisine, cours d'œnologie, visites guidées... C'est le menu du week-end anniversaire de la Cité de la Gastronomie et du Vin à Dijon, qui fête ses deux ans. La fréquentation est bonne, mais le bilan est unanime : il faut encore fidéliser les Dijonnais.

La Masterclass du chef étoilé Takashi Kinoshita, dans la grande salle du restaurant gastronomique de la Cité de la Gastronomie et du Vin La Masterclass du chef étoilé Takashi Kinoshita, dans la grande salle du restaurant gastronomique de la Cité de la Gastronomie et du Vin
La Masterclass du chef étoilé Takashi Kinoshita, dans la grande salle du restaurant gastronomique de la Cité de la Gastronomie et du Vin © Radio France

Tout le weekend, de nombreux évènements ont rythmé le deuxième anniversaire de la Cité de la Gastronomie et du Vin à Dijon. Plusieurs masterclass de cuisine ont été proposés sur un véritable plateau télé. Le chef étoilé du château de Citeaux, Takashi Kinoshita, a notamment proposé une recette d'œufs brouillés en mousse, avec dés de saumon et fleurs de soucis. La démonstration a ravi les convives : ils étaient 80 à s'être inscrits.

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La cité accueille 70 000 visiteurs tous les mois

Il y a avait aussi du monde dans les allées du village gastronomique. Les visiteurs sont venus participer à l'enquête grandeur nature organisée par la troupe théâtrale "La Grande Enquête", gouter la paëlla géante du chef David Gomes, ou écouter les contes culinaires à la librairie de la Cité, pour les plus jeunes. Une belle réussite donc, mais en toile de fond, la certitude qu'il manque encore des dijonnais à table.

Pascale partage son temps entre Dijon et Paris, mais trouve toujours le temps de passer à la Cité. Pour elle, les Dijonnais n'apprécient peut-être pas "son côté trop bobo", et préfèrent leur "terroir". Même son de cloche chez Paul, un Côte- d'Orien pur jus. S'il reconnaît l'importance de l'institution pour le "rayonnement international", il trouve que le lieu manque de "convivialité", à cause de son aspect "trop bétonné, trop nouveau".

Des prix pour toutes les bourses

Le gérant des restaurants du village gastronomique, Daniel Jung, concède que c'est le gros défi des mois à venir. Il rappelle que ses établissements ont adapté leurs gammes de prix. "On peut très bien manger pour 15 euros le midi au restaurant "La cuisine expérientielle", par exemple, et dans un cadre qui, il faut le dire, est très agréable". Il y a bien sûr le menu gastronomique à 39 euros, mais "la boulangerie propose également une offre de sandwichs à prix raisonnables" plaide encore Daniel Jung.

"C'est un lieu en libre accès, où on fait ce que l'on veut", insiste Dominique Buccelato, la directrice du pôle culturel. "On va continuer à travailler sur une diversité de propositions pour tous les publics et toutes les bourses, pour convaincre les dijonnais que c'est leur lieu".

Depuis l'ouverture, la cité a accueilli 1,8 million de visiteurs, soit 70 000 par mois. Des chiffres bons, comparables à d'autres structures similaires en France, comme la Cité du Vin à Bordeaux. L'objectif des prochains mois, ce sera de garder cette tendance, en continuant d'attirer des touristes, mais aussi d'attirer plus de visiteurs réguliers, et notamment les Dijonnais.

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