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Miss Hawley, l’archiviste de l’Himalaya

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Pendant cinq décennies, Elizabeth Hawley a tenu la chronique des ascensions au Népal. Aux côtés des plus grands alpinistes, elle a acquis une connaissance très pointue des sommets himalayens. Tout cela sans avoir jamais mis les pieds en montagne.

La folie des hauteurs, épisode 2 : Miss Hawley, l'archiviste de l'Himalaya.
La folie des hauteurs, épisode 2 : Miss Hawley, l'archiviste de l'Himalaya. © Radio France - Sarah Debris-Erny - atelier graphique

Elle connaissait l’Everest mieux que personne sans y avoir jamais posé le bout d’un escarpin. La journaliste américaine Elizabeth Hawley est arrivée à Katmandou, capitale du royaume népalais, au début des années 60 comme correspondante de l’agence de presse Reuters. En 1963, elle publie son premier scoop : la première ascension américaine du "Toit du Monde", par un nouvel itinéraire. Pour cela, elle avait espionné les communications radios du camp de base raconte l’historienne Bernadette McDonald, sa biographe, dans cet épisode de “La folie des hauteurs”. 

Une autorité chez les grimpeurs

Miss Hawley n’a ensuite jamais cessé de tenir la chronique des ascensions au Népal. Un travail colossal qui a fait d’elle une véritable autorité dans le petit monde des grimpeurs. De retour d’une montagne, tous devaient passer un entretien afin de documenter leur ascension. Et gare aux fabulateurs ou aux conteurs imprécis ! Ils ne passaient pas l’épreuve. Lionel Cariou a rencontré l’un de ses collaborateurs, le Savoyard Rodolphe Popier, qui peut témoigner de la rigueur de son travail.

Raconter la vie d’Elizabeth Hawley, c’est survoler 50 ans d’aventures à travers l’Himalaya. Cinquante ans, de réussites et de drames. Elizabeth Hawley méritait bien un pic, elle qui n’en a jamais gravi. C’est ce que s’est dit le guide français François Damilano. Aujourd’hui, une montagne du Népal porte son nom. 

Avec : l’écrivaine Bernadette McDonald ("Keeper of the Mountains : The Elizabeth Hawley Story"), Rodolphe Popier, de l'Himalayan Database, et les archives de l’INA. 

Merci à Nathalie Malochet pour avoir prêté sa voix à Bernadette McDonald, à Michèle Caron (Miss Hawley), à Alain Salomon pour son aide à la traduction, et à Ulysse Lefebvre pour son enregistrement de Miss Hawley.

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