Expulsion locative

40 personnes ayant fui leur pays, dont 20 enfants, scolarisés à Caen et aux alentours sont menacées d'expulsion d'un immeuble qu'elles occupent illégalement depuis le 8 juin, par le bailleur. Une audience aura lieu ce jeudi 24 août au tribunal judiciaire de Caen.

Une vingtaine de personnes qui avaient investi illégalement une maison à Juvignac (Hérault) ont été évacuées ce mercredi par les gendarmes. Une évacuation qui s'est passée dans le calme. Des vols et dégradations ont été constatés à l'intérieur du logement.

Le collectif caennais "AG de lutte contre toutes les expulsions" vient d'ouvrir ses premiers squats à Lisieux (Calvados), dans quatre logements au nord de la ville. Une vingtaine de personnes y sont installées depuis la semaine dernière, dont Andréa, une mère de famille et ses six enfants.

Arrivée en Côte-d'Or en 2017 pour être soignée au CHU de Dijon, Nice, d'origine congolaise, est aujourd'hui menacée d'expulsion avec sa maman. L'adolescente n'ayant plus besoin d'être opérée, la préfecture leur demande de quitter le territoire français avant l'automne.

Une cinquantaine de personnes, dont 26 enfants, ont été mises à la porte de l'hôtel dans lequel elles étaient hébergées dans la métropole brestoise jeudi 13 juillet. Elles pourront finalement y rester une semaine de plus, le temps que la préfecture réexamine leur situation.

Sara Nanga Muheti, d'origine congolaise, et ses cinq filles, sont menacées d'expulsion de leur logement social à Caen (Calvados). En cause : le titre de séjour de Sara, obtenu en 2013, n'a pas été renouvelé par la préfecture du Calvados. Cela fait 12 ans que la famille habite en France.

Expulsés de leur dernière location, Alain et Gisèle sont obligés de dormir dans leur voiture depuis plus d'un an à Vauvert. Une quinzaine d'habitants se mobilisent pour trouver une solution.

Toujours plus de demandes que d'offre, sur le marché de l'immobilier en Gironde. La situation se tend dans le département ces derniers mois. Les chantiers de construction sont en baisse, et certaines familles sont obligées d'attendre plusieurs années pour décrocher une location.

Une trentaine de personnes ont été évacuées par les forces de l'ordre mercredi matin d'un immeuble squatté à Strasbourg, quartier de la Meinau.

L'habitant de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) qui menaçait de faire sauter son immeuble de l'avenue des Vallées avec une bonbonne de gaz a été interpellé par les policiers du Raid. Sous le coup d'une expulsion, il était retranché chez lui depuis le milieu de la matinée.

Roger Duhamel, 75 ans et malade d'un cancer, a dû quitter la maison qu'il louait depuis 35 ans à Bois-Guillaume début avril. La préfecture avait pourtant exigé qu'un hébergement d'urgence soit proposé au septuagénaire avant la mise en œuvre de l'expulsion compte tenu de son état de santé.

Les baux d'habitation ne servent pas qu'à finaliser la location d'un bien immobilier : ce sont aussi des armes économiques, en cas de dépôt de garantie, et juridiques, en cas de litige. Notre experte avocate Me Juban intervient souvent dans ce domaine et nous partage son expérience.

Une dizaine d'habitants des 2,4,6,8 rues de Champagne se sont rassemblés ce samedi pour protester contre la démolition de leurs immeubles prévue en 2024 dans le cadre du NPRU. À cause de cette démolition, ils sont sous la menace d'une expulsion et leurs bâtiments sont de moins en moins entretenus.

La CNL 84 souhaite que les familles et les locataires puissent rester dans leur logement malgré la fin de la trêve hivernale. L'association demande un moratoire à la préfecture et des arrêtés anti-expulsions aux maires du Vaucluse.

Une habitante de Viols-le-Fort (Hérault) est menacée d'expulsion après avoir sous-loué son logement social sur Airbnb en 2021 pour payer une journée de canyoning à ses enfants. Le bailleur social, FDI Habitat, veut appliquer une politique de tolérance zéro sur les sous-locations.

Une cabane en mousse digne d'un conte pour enfants. Cette habitation, peu banale, a été construite par un homme de 53 ans, sans domicile fixe près de Tournefeuille. Mais la municipalité demande à son constructeur de détruire la maison, trop dangereuse. La demande fait polémique.

Jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende pour les squatteurs, et la possibilité résilier de manière unilatérale le bail d'un locataire en cas d'impayés. C'est ce qu'a approuvé l'Assemblée nationale ce mardi dans le cadre de l'examen d'une proposition de loi anti-squats.

Propriétaires/ locataires : comment éviter les procédures d'expulsion. Les conseils du Commissaire de Justice, Maître Hervé Liotard

Les occupants du bidonville à ciel ouvert, sous le pont du Garigliano, qui enjambe l'île du Ramier, ont 15 jours pour quitter les lieux. Le Tribunal administratif de Toulouse, à la demande du préfet de la Haute-Garonne, a ordonné l'expulsion de cette vingtaine de familles ce mardi 2 novembre.

Depuis quelques jours, des affiches colorées et un drap sont accrochés au portail d'une maison, à Fressenneville (Somme). L'œuvre de la propriétaire, qui souhaite récupérer son bien, alors que la trêve hivernale vient de débuter. Son locataire lui doit près de 11 500 euros.

En France, selon un rapport de la Fondation Abbé Pierre publié en janvier 2022, plus de quatre millions de personnes sont non ou mal-logées. À la veille de la trêve hivernale, Géraldine Mayr reçoit Bernard Devert, président-fondateur de l'association Habitat et Humanisme.

Forte émotion pour une famille à Marseille : Une mère et ses deux enfants, mais surtout sa grand-mère et sa cousine, toutes les deux alitées et invalides menacée d'expulsion. La préfecture dit appliquer la loi, après une décision de justice à la suite de plaintes de voisins.

ACM Habitat a fait expulser jeudi 20 octobre dernier les locataires d'un appartement dans le quartier de la Mosson à Montpellier. Mais la signataire du bail assure qu'elle n'est pas responsable du comportement et que son ex-mari qui ne réside pas dans le logement.

Une cinquantaine de personnes s'est rassemblée, ce lundi matin, devant l'hôtel de ville de Grenoble pour dénoncer l'expulsion imminente de 5 familles syriennes, avec parmi elles 18 enfants, installées dans des appartements vacants du quartier de la Villeneuve.