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Voile : quatrième de The Transat, Charlie Dalin se qualifie pour le Vendée Globe

Charlie Dalin sera bien au départ du Vendée Globe, le 10 novembre prochain. Ce mardi, en terminant quatrième à New-York de la course The Transat partie de Lorient, le Havrais basé à Concarneau, l'un des skippers majeurs de la flotte IMOCA, a validé sa qualification qui n'était pas encore actée.

Quatrième de The Transat, Charlie Dalin valide par la même occasion sa qualification au Vendée Globe (photo d'illustration). Quatrième de The Transat, Charlie Dalin valide par la même occasion sa qualification au Vendée Globe (photo d'illustration).
Quatrième de The Transat, Charlie Dalin valide par la même occasion sa qualification au Vendée Globe (photo d'illustration). © Maxppp - GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Avant le départ à Lorient le 28 avril, il se disait confiant en sa capacité à le faire sans devoir attendre la transat retour, entre New-York et les Sables-d'Olonne, qui aurait été sa dernière chance. Mais, ce mardi, Charlie Dalin a évidemment dû pousser un gros ouf de soulagement en franchissant la ligne d'arrivée de The Transat, au large de New-York, remportée par Yoann Richomme devant Boris Herrmann et Samantha Davies. En prenant la quatrième place de The Transat (8 jours, 14 heures, 44 minutes et 28 secondes), la plus vieille des courses en solitaire, à la barre de son monocoque "Macif", le marin havrais, basé à Concarneau, a validé sa qualification pour le Vendée Globe, le tour du monde en solitaire sans escale ni assistance, dont le départ sera donné le 10 novembre aux Sables-d'Olonne.

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L'épée de Damoclès a laissé place au précieux sésame

Car le skipper de Macif, l'un des navigants majeurs de la flotte IMOCA, n'avait toujours pas son précieux sésame. En raison d'un problème de santé, il avait abandonné sur la transat Jacques Vabre juste après avoir franchi la ligne de départ pour rester dans les clous du règlement, et n'avait pas pu, dans la foulée, s'aligner au départ de la course Retour à La Base, repoussant de fait la possibilité d'acter sa qualification au Vendée Globe. Avant de prendre la mer pour New-York, il évoquait au micro de France Bleu "une petite épée de Damoclès et ce n'est pas très agréable de se dire que je ne vais pas forcément me battre pour la victoire. Il faut quand même penser à cette qualification avant tout".

"Heureux que ça soit enfin validé"

"Je suis content d'être qualifié, c'est forcément un soulagement et je suis heureux que ça soit enfin validé" confie-t-il à France Bleu une fois la ligne d'arrivée franchie, "j'y ai pensé durant la course et je m'en suis préoccupé durant les conditions fortes de vent de Nord quand on était au vent de travers. Ensuite, au portant, je m'en suis moins soucié jusqu'à je fasse une sortie de piste et un départ à l'abattée. C'était un petit rappel à l'ordre et j'ai fait de nouveau attention à partir de ce moment là".

Après un départ canon, il a perdu du terrain

Après un départ canon et en tête de la flotte jusqu'à jeudi dernier à la mi-journée, celui qui a terminé 2e du Vendée Globe 2020-2021, a progressivement perdu du terrain sur les autres concurrents naviguant aux avant-postes. Dans une vidéo du bord, il avait évoqué "des petits soucis techniques" qu'il est parvenu à résoudre sans en dire plus, tout en ralentissant son allure jusqu'à l'arrivée pour entériner sa qualification au Vendée Globe. "Il me manque un bout de safran à bâbord depuis un moment je pense. J'ai eu des problèmes de pilote automatique au portant ce qui le rendait compliqué car un capteur de vent ne marchait plus. Dans la première phase de vent de Nord-Est, j'ai aussi perdu mon chariot de grand-voile. J'ai réussi à réparer dans les 24 heures, ça ne m'a pas trop handicapé".

"Une fois cette qualification en poche, l'objectif sera vraiment d'appuyer à fond sur l'accélérateur sur la course retour, New-York - Vendée (Les Sables-d'Olonne), pour essayer de tirer au maximum sur le bateau et sur le bonhomme pour pouvoir éprouver une dernière fois le bateau sur une longue traversée", disait-il avant le départ. Il devrait donc faire chauffer l'eau sur la course retour dont le départ sera donné à la fin du mois, et sur laquelle il retrouvera un autre des favoris de la flotte, le skipper Thomas Ruyant (Vulnérable 1) qui avait fait le choix de ne pas s'aligner sur The Transat.

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