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Airbags, nouvelle matière des cuissards et maillots : ce que prône Christian Prudhomme pour mieux protéger les coureurs

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Face à la multiplication des graves blessures de coureurs, le patron du Paris-Roubaix cycliste prend la parole ce dimanche matin. Il prône une meilleure protection des coureurs, par l'usage d'un airbag, de nouveaux textiles et en appelle aux chercheurs pour protéger les clavicules.

Le patron du Paris-Roubaix cycliste Christian Prudhomme en appelle à une meilleure protection des cyclistes, défendant l'idée d'airbags pour les coureurs. Le patron du Paris-Roubaix cycliste Christian Prudhomme en appelle à une meilleure protection des cyclistes, défendant l'idée d'airbags pour les coureurs.
Le patron du Paris-Roubaix cycliste Christian Prudhomme en appelle à une meilleure protection des cyclistes, défendant l'idée d'airbags pour les coureurs. © Maxppp - Glenn Gervot

Il aurait été le favori avec Mathieu van der Poel du Paris-Roubaix, sauf que pour cette édition 2024, le Belge Wout van Aert est absent, alité, victime de multiples fractures après une grosse chute sur la course A travers la Flandre le 27 mars. Un cas parmi d'autres, tel que Jonas Vingegaard, victime de fractures et d'un pneumothorax après une grave chute ce jeudi sur le Tour du Pays Basque. Pour réduire les risques pour les coureurs, le patron du Paris-Roubaix avait déjà avancé quelques mesures cette semaine sur France Bleu. comme la limitation du matériel. Il va plus loin ce dimanche sur franceinfo. Christian Prudhomme propose d'équiper tous les coureurs d'airbags.

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"Bien sûr que l'ennemi numéro 1 du coureur cycliste, c'est le poids, mais s'il y avait des équivalents airbag et que tout le monde avait ces protections-là, ce serait le même poids pour tout le monde", dit Christian Prudhomme. Il réclame de mieux protéger les coureurs, car "aujourd'hui, clairement, ils ne le sont pas".

Repenser les cuissards et maillots

Christian Prudhomme propose par ailleurs de repenser la matière du cuissard et du maillot. "Quand on voit les blessures de Wout van Aert complètement râpé dans son dos (…) s'il y avait des textiles de telle manière qu'il ne soit plus brulé, ce serait déjà un bon pas en avant".

Enfin, dans cette réflexion globale sur la sécurité des coureurs cyclistes, impossible de ne pas évoquer les fractures de la clavicule qui représentent aujourd'hui dans le cyclisme professionnel la moitié des fractures. "Il y a des ingénieurs d'immense talent, je suis certain qu'ils pourraient trouver quelque chose très vite", explique-t-il.

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