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LGV à Toulouse : "Le chantier va démarrer fin 2023 en principe" assure le préfet d'Occitanie

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Pierre-André Durand, le préfet de la région Occitanie, a fait le point ce mercredi sur France Bleu sur le calendrier de la future LGV qui va relier Toulouse à Bordeaux. L'échéance reste fixée à 2032 et les travaux devraient démarrer à la fin de cette année.

La LGV verra le jour en 2032 dit le nouveau préfet d'Occitanie et de la Haute-Garonne ce mercredi 12 avril sur France Bleu Occitanie. Pierre-André Durand a détaillé le calendrier de cette future ligne à grande vitesse qui doit connecter Toulouse à Paris en 3h10 environ. Interview.

Quand verra le jour la future LGV entre Toulouse et Bordeaux ?

En 2032, il n'y a aucun changement sur le calendrier annoncé. La Première ministre a réaffirmé, il y a peu, cette date. Il n'y a aucune évolution sur le calendrier. Je sais que cela avait suscité, ça et là, quelques inquiétudes et doutes à la suite du rapport du CIO, ça a été réaffirmé par la Première ministre.

En 2032 vous l'affirmez donc, on pourra prendre le TGV entre Toulouse et Paris en passant par Bordeaux ?

Absolument. C'est l'échéance qui est annoncée et nous nous mettons en situation de la tenir.

Quand démarrera le chantier ?

ll va démarrer fin 2023, début 2024. En principe c'est fin 2023. Nous sommes tributaires des autorisations environnementales que je devrais délivrer à l'automne, en fin d'année. Il y a des temps de consultations publiques, un certain délais administratif. Le chantier démarrera essentiellement par les aménagements ferroviaires du sud de Bordeaux et du nord de Toulouse. Ce sont les deux préalables à la réalisation de cette ligne et qui seront aussi utiles pour d'autres infrastructures locales.

En Gironde, le préfet vient d'autoriser SNCF réseau à entrer sur des propriétés privées pour faire les premiers relevés. On sera bientôt dans cette phase au nord de Toulouse ?

Oui, on sera bientôt dans cette phase bien sûr, dans le prochain mois. Il faut mener ces expertises pour préparer le chantier et les études.

Pourquoi ces aménagements au nord de Toulouse sont importants, ça n'est pas que la LGV ?

Ils sont importants parce qu'ils décroisent les aménagements ferroviaires. Il faut bien voir que l'avantage de créer cette LGV c'est d'aller à Paris plus rapidement mais c'est aussi de libérer des sillons pour les trains du quotidien. Avoir davantage de TER, de trains de fret. C'est aussi un aménagement qui sera utile ultérieurement pour la construction et les embranchements des RER métropolitains qui ont été annoncés.

Donc à Toulouse aussi, les RER sont une priorité ?

À Toulouse aussi c'est une priorité. Le chef de l'Etat l'a rappelé. On n'en est pas encore au stade de la mise en œuvre des modalités concrètes de réalisation mais nous nous mettons déjà en situation. Quand j'évoque es aménagements du nord de Toulouse, c'est pour la LGV et aussi pour le RER.

Sur le temps administratif.  Côté bordelais, il y a encore des oppositions. Y-en-a-t 'il aussi côté toulousain ?

Il y aura encore des recours. L'autorisation environnementale donnera peut-être lieu à des recours, je ne sais pas. Mais ce sont des aléas qui sont intégrés dans le calendrier et qui ne devraient pas avoir d'incidence sur la date de livraison en 2032.

C'est un chantier à 14 milliards d'euros. Tout le monde a mis la main à la poche, même les propriétaires qui sont à une heure de cette ligne. La taxe est-elle justifiée ?

Elle est d'abord très minime. Par exemple, pour une valeur locative de mille euros, c'est de l'ordre de trois euros.

On va payer même si on ne prendra pas cette LGV ?

Oui, mais on va payer temporairement pendant la durée des travaux d'une part. C'est une valorisation du territoire et il aura quelque part une valorisation des propriétés.

Quel impact cette LGV aura sur la navette aérienne Toulouse-Paris ?

C'est encore un peu tôt pour le dire. Il y aura nécessairement des rééquilibrages qui s'opèreront entre le train et l'avion. cela s'est vu sur d'autres grandes plateformes sans qu'il y ait nécessairement de dégradation importante du service. Mais il y aura forcément une reconstruction de l'offre aérienne pour être bien articulée avec l'offre ferroviaire.

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