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Polémique Shaka Ponk à Nîmes : "Le chanteur n'est pas en capacité de se remettre en question", selon Julien Plantier

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Sur France Bleu Gard Lozère ce vendredi matin, le premier adjoint au maire de Nîmes estime qu'il est inutile de demander des excuses au chanteur du groupe, auteur d'une vidéo anticorrida, à quelques semaines d'un concert dans les arènes.

Julien Plantier, 1er adjoint à la Ville de Nîmes Julien Plantier, 1er adjoint à la Ville de Nîmes
Julien Plantier, 1er adjoint à la Ville de Nîmes © Radio France - France Bleu Gard Lozère

Très discrète depuis le début de la polémique autour des propos du chanteur de Shaka Ponk, la mairie de Nîmes est sortie du silence ce jeudi soir. Julien Plantier, le premier adjoint, a adressé une lettre à l'intéressé pour contester ses accusations. Non, les élus nîmois "ne sont pas des tortionnaires", écrit-il, en référence aux propos tenus par Frah (son nom de scène), dans une vidéo publiée ce mardi, sur Instagram.

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Ce qualificatif, utilisé sur les réseaux sociaux peut être assimilé à de la diffamation publique, d'après l'avocat et aficionado Ludovic Para, interrogé par France Bleu Gard Lozère. Pour autant, la Ville de Nîmes n'envisage pas de porter plainte. "Il ne faut pas tomber au plus bas, se mettre à ce niveau", tacle sur France Bleu Gard Lozère, ce vendredi matin Julien Plantier, qui n'appelle pas non plus à déprogrammer Shaka Ponk de l'affiche de Festival de Nîmes.

S'il demande, dans sa lettre, au chanteur du groupe de se montrer plus respectueux des Nîmois et de leur tradition, le premier adjoint n'attend pas d'excuses. "Quand on voit la manière dont cet artiste peut s'exprimer, sur le fond et la forme, je crois qu'il n'est pas en mesure de se remettre en question", tranche l'élu. Ce dernier n'a d'ailleurs pas signé la pétition lancée par le collectif "Touche pas à mes passions".

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