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Pour le chanteur de Shaka Ponk, "la corrida est une abomination, les élus de Nîmes des tortionnaires"

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Programmé en juin prochain au festival de Nîmes dans les arènes, Shaka Ponk, par la voix de son chanteur, réitère sa position anti-corrida et égratigne au passage les "élus de Nîmes et entrepreneurs locaux qui permettent à cette aberration de perdurer (...) ce sont des tortionnaires".

Shaka Ponk a tout emporté sur son passage pour le dernier concert de l'édition 2023 de Beauregard. Shaka Ponk a tout emporté sur son passage pour le dernier concert de l'édition 2023 de Beauregard.
Shaka Ponk a tout emporté sur son passage pour le dernier concert de l'édition 2023 de Beauregard. © Radio France - Damien Deslandes

Shaka Ponk est programmé aux arènes de Nîmes le 14 juin 2024. Une date dans le cadre de sa tournée d'adieu, pour ce mythique groupe de rock français formé dans les années 2000. Mais dans une vidéo publiée ce mardi sur Instagram et sur Facebook, le chanteur explique être la cible de commentaires sur les réseaux sociaux. Très vite, Frah explique recevoir des "messages bien grinçants sur le sujet de"... la tauromachie : "Une nana anti-corrida se demande ce qu'un groupe omme Shaka Ponk va faire dans une arène pro-corrida, ce qui n'est pas con comme réflexion, précise-t-il. Et un message d'un pro-corrida qui dit " si c'est pour venir prôner des messages de merde comme à votre première venue, restez chez vous !" Ce qui est bien, c'est que pour une fois vous êtes d'accord tous les deux", ironise-t-il.

Dans la foulée, Frah explique alors : "Oui, nous venons jouer aux arènes de Nîmes.. de la musique. Et oui, nous sommes toujours anti-corrida. La corrida est une abomination puisqu'elle met en spectacle la torture et la mise à mort d'un animal en public, pour s'amuser, pour rigoler. Un concept que les pro-corrida défendent au nom "de la liberté de l'homme à perpétuer une tradition artistique et culturelle. Et au vivre-ensemble. Un droit qui appartient à tous les Français". Mais visiblement un droit qui n'appartient pas aux taureaux français. Il faut savoir que la loi interdit la torture d'un animal.".

Puis, sa démonstration vise directement les élus locaux : "Nous pensons aussi toujours que les élus et les entrepreneurs locaux qui permettent à cette aberration de perdurer dans les arènes de Nîmes sont des tortionnaires."

"C'est une tradition de m..."

Au passage, les matadors eux aussi en prennent pour leur grade : "Même si tu es habillé en moule b... et en pompons, ça reste de la torture. T'as l'air c... mais ça reste de la torture".

Toutes les places pour assister au concert sont vendues, toujours selon Frah. "Evidemment nous pensons que Nîmes est une ville magnifique et que ses habitants sont des personnes géniales. On n'a évidemment rien contre eux. C'est avec la corrida qu'on a un problème."

"On vient faire des arènes de Nîmes un lieu pour célébrer la vie, et pas la mort"

Les jeunes aficionados répondent. Leur porte-parole, Corentin Carpentier réclame l'annulation du concert de Shaka Ponk aux arènes de Nîmes "suite aux insultes à l'encontre de la communauté culturelle taurine nîmoise"Une pétition est en ligne.

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