"Le retour de Ponce à Nîmes sera le plus gros évènement de la saison 2024" estime Simon Casas

Simon Casas a une nouvelle fois réalisé un gros coup avec le retour d'Enrique Ponce dans les arènes de Nîmes le 17 mai prochain. Légende de la tauromachie, le torero espagnol de 51 ans s’était retiré en 2021. Le directeur des arènes de Nîmes se dit débordé depuis l'annonce de ce retour.

France Bleu : Enrique Ponce fera son retour dans les arènes de Nîmes en mai prochain. C'est un beau coup. Comment l'avez-vous réalisé ?

Simon Casas : Depuis que je gère les arènes de Nîmes, j'ai toujours programmé les corridas avec un esprit de créativité afin de faire venir à Nîmes un public espagnol et sud-américain. Et le gros évènement qu'il s'agissait de flairer, c'était le retour très attendu d'Enrique Ponce. Ça sera la dernière saison de sa vie professionnelle et il débutera sa temporada d'adieux à Nîmes. J'en suis fier.

France Bleu : Depuis l'annonce ce jeudi soir de sa venue à Nîmes en mai prochain, votre téléphone chauffe-t-il ?

Je suis débordé par les demandes d'interview et les demandes de places même si la location pour la Feria de Pentecôte n'ouvrira qu'en début d'année 2024. Ça sera le plus gros évènement de la saison 2024. Enrique Ponce ne sera pas seul contre six toros. Les toreros, qui l'accompagneront dans l'arène, seront dévoilés un peu plus tard ainsi que l'élevage retenu.

France Bleu : Avez-vous une histoire particulière avez Enrique Ponce ?

Nous avons une chaleureuse proximité en terme professionnel et humain. C'est sans doute ce qui a pesé pour qu'il accepte de venir à Nîmes. Pour lui, Nîmes est la scène rêvée et idéale pour son image. C'est l'un des meilleurs toreros de l'histoire de la tauromachie, il est connu pour ses qualités humaines et le public nîmois l'adore. J'ai souvenir qu'il a au moins gracié deux toros dans les arènes nîmoises.

France Bleu : Enrique Ponce dans les arènes de Nîmes, est-ce un triomphe assuré quoi qu'il arrive ?

Ce jour-là, on sera à guichets fermés. C'est sûr. On va lancer la Feria de Pentecôte le vendredi avec lui et comme c'est un évènement, cela permettra aux commerçants nîmois d'en profiter. La tauromachie, c'est un art, mais c'est aussi une industrie. Et je crois que depuis je programme les arènes de Nîmes, j'ai fait gagner beaucoup d'argent à notre cité.