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Les abandons d'animaux de compagnie en hausse dans les Alpes-Maritimes

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Les abandons d'animaux de compagnie ont augmenté en 2021 dans les Alpes-Maritimes : les refuges animaliers tirent la sonnette d'alarme.

Le refuge pour chat de la SDA à Nice recueille une centaine de chats par an. Le refuge pour chat de la SDA à Nice recueille une centaine de chats par an.
Le refuge pour chat de la SDA à Nice recueille une centaine de chats par an. © Radio France - Théophile Vareille

Triste constat, les abandons d'animaux de compagnie sont en hausse dans les Alpes-Maritimes. En 2021, le refuge SPA du Cannet a ainsi par exemple recueilli 258 animaux, une hausse de 19% par rapport à 2020.

À Grasse, le refuge de l'association Au Service des Animaux (ASA) enregistre aussi une hausse, particulièrement une hausse des animaux recueillis directement dans la rue. Le refuge a, en 2021, recueilli une cinquantaine de chats et une vingtaine de chiens.

Une hausse liée aux confinements ?

Difficile d'expliquer cette hausse d'abandons, mais elle être pourrait être liée aux confinements : "On a eu quelques abandons par des personnes avouant qu'elles avaient pris un chien pendant le confinement, et qu'avec la reprise et le retour au travail ça devenait ingérable," explique Cécilia Fruleux, directrice du refuge ASA 06.

Julie Boyon et la SDA ont stoppé les adoptions de chats pendant le confinement, afin d'éviter les abus. / Radio France
Julie Boyon et la SDA ont stoppé les adoptions de chats pendant le confinement, afin d'éviter les abus. / Radio France © Radio France - Théophile Vareille

"Le problème, c'est que les gens ont presque toujours une bonne excuse," regrette Julie Boyon, employée au refuge pour chats de la Société de Défense des Animaux (SDA) à Nice. "Ils ne disent pas toujours la vérité, nous disent souvent que c'est un chat trouvé dans la rue qu'ils nous apportent alors que c'est clairement le leur."

À la SDA, Julie Boyon a aussi enregistré une forte demande d'adoptions de chats pendant les confinements, "il y avait beaucoup plus d'appels", mais elle y a coupé court : "On a dit non, on a stoppé les adoptions pendant les confinements, on s'est rendu compte que comme pendant les fêtes, les gens voulaient un 'chat caprice', sur un coup de tête et sans vraiment y réfléchir."

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"Adopter un animal c'est un engagement, explique-t-elle_, c'est du temps, de l'argent, et_ c'est pour toute la vie de l'animal, pas juste pour les trois premiers mois quand c'est un chaton tout mignon."

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