Grève des cliniques privées dans les Pyrénées-Orientales : le secrétaire FO de l'hôpital de Perpignan "très inquiet"

"Si on est submergé à partir du 3 juin, ça va poser un vrai problème". François Sanchez, secrétaire Force ouvrière à l'hôpital de Perpignan, ne mâche pas ses mots après l'annonce lundi 22 avril d'une grève totale des services des cliniques privées du groupe Elsan dans les Pyrénées-Orientales (sept établissement dont Médipôle de Cabestany et la clinique Saint-Pierre sont concernés).

Selon le syndicaliste, les soignants de l'hôpital de Perpignan sont "déjà en difficulté du fait que la clinique Médipôle a fermé ses urgences la nuit depuis le 1er avril, ce qui a nécessité de mettre des dispositifs au sein de l'hôpital pour accueillir plus de patients. Grève totale on sait pas trop ce que ça veut dire, tout ça reste flou."

Ce mardi matin, François Sanchez a fait part de son inquiétude auprès du directeur du centre hospitalier. "Il a pris acte de la situation et n'a pour l'instant pas de réponse à nous apporter. On est inquiet de ce qui va pouvoir se passer cet été." La déclaration indiquant que les urgences vitales seront traitées par les cliniques n'a pas rassuré François Sanchez : "À un moment donné, tous ces gens qui ne pourront pas aller dans les cliniques, urgence vitale ou pas, ils vont se tourner vers l'hôpital. On risque d'avoir un regain d'activité."