EN IMAGES - Volley : le SNVBA s'impose 3-1 face à Tours, Saint-Nazaire à un match du premier titre de son histoire

C'est la belle histoire : un petit poucet qui mange un ogre. Saint-Nazaire continue de créer la surprise. Deux ans seulement après leur remontée dans l'élite du volley, les joueurs du SNVBA ont battu la grande équipe de Tours ce mercredi soir, 3 sets à 1 (25-17, 21-25, 25-17, 25-17). Une victoire pliée en deux heures.

Le Tours Volley-Ball vise un dixième titre de champion de France alors que Saint-Nazaire vit là la première finale de toute son histoire en Ligue A. Une finale aller dans la désormais mythique salle Coubertin, pleine à craquer. Sa réputation de chaudron n'est plus à faire.

"Jamais facile de jouer dans cette salle"

Pas de temps mort dans les tribunes, chaque point est acclamé, chaque pause est chantée. Les supporters du SetAcés donnent le tempo, le reste des gradins suit. "Je n'ai jamais vu Coubertin comme ça, c'est incroyable", confie un supporter pourtant fidèle de la salle depuis plus de 30 ans.

"Ils nous ont mis la pression dès le début et on a lâché très vite", confie Luca Ramon du TVB. "C'est toujours difficile de jouer dans cette salle", confie encore le libero.

Un deuxième set perdu mais de peu pour les Nazairiens, 21 à 25. Ce sera le seul. Au coup de sifflet final, la salle explose.

"C'est énorme ce qu'on fait depuis deux ans, je suis tellement fier", confie le manager Gilles Gosselin. Mais pas de pression pour le match retour dimanche à 19 heures à Tours. "C'est bien Tours qui a la pression, qui a le dos au mur. Tenant du titre, c'est lui l'ogre. Nous, on reste challenger jusqu'au bout." Le capitaine du SNVBA, Ludovic Duée veut garder la tête sur les épaules "en mode robot jusqu'à dimanche soir".

Une centaine de supporters va faire le déplacement à Tours. "Mais on jouera comme toujours avec humilité et ambition", dit encore le manager. À la sortie de Coubertin ce mercredi soir, certains rêvaient à un écran géant dans Saint-Nazaire pour suivre la fin de cette finale qui est déjà historique.