Passer au contenu
Publicité

Volley - "C'est un rêve éveillé" : Saint-Nazaire en finale du championnat de France face à Tours, l'ogre de la Ligue A

Par

Les volleyeurs du SNVBA, en Ligue A depuis deux saisons seulement, ont décroché leur ticket samedi face à Tourcoing en finale du championnat de France. Saint-Nazaire se retrouve face à Tours, qui joue pour un dixième titre. Premier match ce mercredi soir à domicile, dans le chaudron.

Antoine et Fabien des SetAcés, le groupe de supporters nazairiens : "je ne pensais pas vivre ça un jour, c'est magique" Antoine et Fabien des SetAcés, le groupe de supporters nazairiens : "je ne pensais pas vivre ça un jour, c'est magique"
Antoine et Fabien des SetAcés, le groupe de supporters nazairiens : "je ne pensais pas vivre ça un jour, c'est magique" © Radio France - Hélène Roussel

Des joueurs à la fois euphoriques et concentrés. "C'est notre marque de fabrique : enthousiastes et calmes, lucides, humbles et ambitieux", résume Gilles Gosselin, ancien joueur, ancien entraîneur et aujourd'hui manager du Saint-Nazaire Volley-Ball Atlantique, tout en mesurant l'ampleur de l'exploit. "C'est historique, extraordinaire, énorme." Ce mercredi soir, les Nazairiens disputent la première finale du championnat de leur histoire face à Tours, qui vise un dixième titre, pour égaler le record de victoires.

Publicité
Gilles Gosselin, le manager du SNVBA "on va tout faire pour rendre Saint-Nazaire encore plus fière"
Gilles Gosselin, le manager du SNVBA "on va tout faire pour rendre Saint-Nazaire encore plus fière" © Radio France - Hélène Roussel

En ligue A depuis deux saisons seulement

Saint-Nazaire en finale du championnat de France de Ligue A : il faut se souvenir que, même si c'est ici une terre de volley, le club n'est revenu dans la cour des grands que fin 2022. Et deux saisons plus tard, le voilà donc en haut de l'affiche.

loading

"Je ne pensais pas vivre ça un jour ! Depuis le temps que je suis supporter du SNVBA. C'est un rêve éveillé", confie Antoine, surveillant dans un collège, et passionné depuis des années. "La salle Coubertin, c'est ma deuxième maison. Ma femme dirait peut-être même que c'est la première !"

"Je ne pensais pas vivre ça un jour"

"C'est une équipe tellement belle à regarder, le collectif est incroyable, nous sommes tellement fiers", ajoute Fabien, la panoplie bleue du supporter sur les épaules. Antoine et Fabien appartiennent au groupe des SetAcés, des supporters du SNVBA à l'image de leurs idoles : "On est à la fois excités et, en même temps, il faut garder la tête froide pour préparer les chants, les banderoles, les cars pour dimanche." Dimanche à 19h, ce sera le match retour de la finale dans le ventre de l'ogre, à Tours. En cas d'égalité [une victoire partout, quel que soit le score, ndlr], il y aura le set en or pour départager les deux équipes.

L'un des derniers entraînements du SNVBA à Coubertin avant la finale : ambiance à la fois détendue et studieuse.
L'un des derniers entraînements du SNVBA à Coubertin avant la finale : ambiance à la fois détendue et studieuse. © Radio France - Hélène Roussel

Deux matches pour l'Histoire

Deux matches pour écrire l'Histoire. Car si Saint-Nazaire est en terre inconnue et vit la première finale de Ligue A de son histoire, Tours est l'une des meilleures équipes de France, si ce n'est la meilleure. Le club tourangeau joue pour un dixième titre. Un duel au sommet totalement inédit. Un air de David contre Goliath. "Mais on va les regarder droit dans les yeux, on ne va pas trembler. Les ogres aussi peuvent tomber et si on joue comme on a joué contre Nantes et Tourcoing, on peut ramener le titre", assure Gilles Gosselin, le sourire jusqu'aux oreilles.

loading

L'ogre dans le chaudron : 20 heures ce mercredi soir

"On est en position de challenger, on a tout à gagner et on va tout donner", prévient le central de 32 ans et 2 mètres, Nicolas Burel. L'équipe pourra toujours, peut-être encore plus que d'habitude, compter sur le célèbre huitième homme nazairien : le stade Coubertin, surnommé le chaudron pour son ambiance survoltée.

le joueur Nicolas Burel : "on est clairement challenger, on a tout à gagner"
le joueur Nicolas Burel : "on est clairement challenger, on a tout à gagner" © Radio France - Hélène Roussel

Une certitude : les 1.300 billets se sont envolés en moins de deux heures, le premier match de cette finale est donc à guichets fermés. L'ogre tombera-t-il dans le "chaudron nazairien" ? Réponse à partir de 20 heures ce mercredi 24 avril.

Publicité

undefined