Le premier niveau du plan blanc activé à l'hôpital d'Avignon

"Les épidémies de l'hiver mettent en tension les services, notamment les urgences", explique Pierre Pinzelli, le directeur de l'hôpital d'Avignon. La grippe est par ailleurs particulièrement virulente cette année, et nécessite plus que d'habitude des hospitalisations. De plus, avec les vacances de Noël et les congés des médecins de ville, les passages aux urgences ont atteint des niveaux record. La conjonction de ces facteurs a poussé le directeur de l'hôpital d'Avignon à activer le premier niveau du plan blanc.

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Rappels des soignants et déprogrammations

Ce premier niveau permet de rappeler les soignants en service, mais aussi de déprogrammer certains actes médicaux. "Les opérations chirurgicales ne seront pas déprogrammées, en revanche les hospitalisations de jour pourraient être déplacé, repoussées à un peu plus tard pour les moins urgentes", détaille Pierre Pinzelli. Cette mesure permettra de libérer des lits pour les patients en attente aux urgences.

Mais pour Patrick Bourdillon, la période critique n'a pas encore été atteinte en matière épidémique et avec la rentrée les choses pourraient empirer. Il est le secrétaire général de la CGT pour l'hôpital d'Avignon et travaille au SAMU. Selon lui, le brassage des populations et des élèves augmentera les contaminations. Pourtant, ses collègues sont épuisés. "Certains qui pourraient être rappelés au travail refuseront car ils n'en peuvent plus", expose-t-il. Le syndicaliste s'inquiète de ces mesures "pansement" à court terme. "Il faudrait pour de moyens humains pour faire face à une situation hivernale somme toute normale", souligne-t-il.

Une réunion aura lieu lundi 8 janvier en début d'après-midi à l'hôpital d'Avignon, pour déterminer la reconduction du plan blanc niveau 1 ou non.