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Variant anglais : le dépistage massif se poursuit à Bagneux, les résultats connus en fin de semaine prochaine

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A Bagneux dans les Hauts-de-Seine, une campagne de dépistage du coronavirus débute ce samedi matin pour les habitants. Cette opération fait suite à la découverte d'un cas positif au variant britannique chez une animatrice de deux écoles de la ville avant les vacances de Noël.

Légende : Le dépistage se poursuivra ce lundi et ce mardi à Bagneux. Légende : Le dépistage se poursuivra ce lundi et ce mardi à Bagneux.
Légende : Le dépistage se poursuivra ce lundi et ce mardi à Bagneux. © Radio France - Léo Limon

Après la découverte d'un foyer de contamination au variant britannique du coronavirus à Bagneux dans les Hauts-de-Seine cette semaine, la population de la commune est invitée à se faire dépister à partir de ce samedi. Une campagne de dépistage menée par l'Assistance publique hôpitaux de Paris qui vise à déterminer la circulation de ce variant britannique. Ce samedi la salle des fêtes de la commune accueille le public de 10h à 17h pour effectuer ces tests avant de reprendre lundi et mardi pour laisser le temps à tous ceux qui le souhaitent de s'y rendre.  

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Des résultats connus en fin de semaine prochaine

La maire de Bagneux invite tous les habitants à venir se faire dépister, mais avec une priorité pour les familles des établissements où travaillait l'animatrice qui a été testée positive, les écoles Maurice Thorez et Henri Barbusse. Selon Marie-Hélène Amiable, les tests effectués sont des tests PCR, sur lesquels les laboratoires vont cette fois-ci "systématiquement réaliser un séquençage du virus pour repérer le variant britannique", 40 à 70% plus contagieux selon les études. Des analyses supplémentaires qui devraient prendre "quelques jours" indique l'édile qui estime que les premiers résultats concernant le variant britannique apparaîtront "en fin de semaine prochaine".

On ignore encore comment cette jeune femme a été contaminée, elle ne présente aucun lien avec le Royaume-Uni mais pour tenter de retrouver la source de cette contamination, ses proches ont été testés, tout comme 200 professeurs, animateurs et autres personnels des écoles concernées. Des établissements dans lesquels sont scolarisés les deux enfants de Denis. Toute sa famille a donc été dépistée mais ce père de famille se refuse de céder à la psychose : "Je ne suis pas tellement inquiet pour les enfants. Le plus préoccupant avec le variant britannique c'est le risque de diffusion plus important qui pourrait nous pousser à reprendre des mesures très contraignantes". Au total, l'APHP espère tester au moins 2 000 personnes d'ici mardi.

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