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À Lodève, des habitants et salariés de l'hôpital demandent l'ouverture totale des urgences

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Des salariés du CAPS (centre d'accueil de permanences de soins) de Lodève (Hérault) prévoient de manifester ce lundi 22 avril dès 17h pour demander l'ouverture du service 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Faute de médecins urgentistes, le service fermera six jours en mai et six jours en juin.

Le Caps (centre d'accueil de permanence des soins) de Lodève Le Caps (centre d'accueil de permanence des soins) de Lodève
Le Caps (centre d'accueil de permanence des soins) de Lodève - Thierry Bousquel

Des habitants de Lodève et salariés de l'hôpital se mobilisent ce lundi 22 avril 2024 à 17h pour demander un véritable service d'urgences. Cela fait plusieurs mois qu'il manque des médecins, infirmiers et aides soignants et que le CAPS (Centre d'accueil de permanence des soins) de Lodève doit fermer de manière épisodique. D'ailleurs, il est resté porte close pendant quatre jours en avril, et le sera six jours en mai et six jours en juin.

En plus de manifester ce soir, certains salariés prévoient aussi de faire grève ce lundi. Un préavis a été déposé par la CGT. "Je vais être malade demain matin, parce que c'est fermé demain après-midi (rire jaune), ce n'est vraiment pas sérieux, déplore Thierry Bousquel de l'association pour de véritables urgences à l'hôpital de Lodève. Nous, on se bat pour que le CAPS soit transformé très rapidement en antenne de médecine d'urgence. C'est ce que nous avons proposé à l'Agence régionale de santé en 2022."

10.000 passages enregistrés en 2023

L'hôpital draine chaque jour de nombreux patients, explique Thierry Gervais, délégué CGT. "Dans le bassin du Lodévois, aujourd'hui, on est 15.000. Rien qu'à Lodève, on est 7.500. Il y a presque 10.000 passages qui ont été enregistrés en 2023. Aujourd'hui, on tient à un service d'urgences, mais si ce service d'urgences n'est pas ouvert 24h/24, ça va poser de gros soucis."

La seule solution, c'est de recruter, affirme le directeur de l'hôpital Patrick Triaire : "Les effectifs sont en très grande tension. Transformer ce dispositif, c'est déjà une première étape pour avoir davantage d'attractivité pour pouvoir recruter des médecins."

Il manque deux médecins urgentistes à l'hôpital de Lodève pour que le service fonctionne correctement. Les manifestants espèrent réunir 200 à 300 personnes ce lundi soir.

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