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Les pilotaris de Levallois-Perret se mobilisent à nouveau pour continuer à jouer

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Après une première mobilisation retentissante en 2015, les joueurs de pelote de Levallois-Perret en région parisienne reviennent à la charge. Ils risquent de perdre à nouveau leurs créneaux de pelote à la rentrée.

Les pilotaris de Levallois Perret veulent pouvoir continuer à pratiquer leur sport à la rentrée prochaine Les pilotaris de Levallois Perret veulent pouvoir continuer à pratiquer leur sport à la rentrée prochaine
Les pilotaris de Levallois Perret veulent pouvoir continuer à pratiquer leur sport à la rentrée prochaine - Section Pelote Levallois Perret

Les pilotaris de Levallois-Perret repartent en guerre. Sept ans après leur première mobilisation, 35 joueurs, adhérents du Levallois Sporting Club, dans cette commune de 65.000 habitants des Hauts-de-Seine en région parisienne, sont à nouveau en colère. En effet, ils ont appris que la nouvelle direction du club avait prévu de leur retirer leurs créneaux horaires pour pratiquer la pelote, à la rentrée prochaine. "C'est la seule installation pour jouer à la pelote dans tout le département" explique Jean Lattary, membre du club. "C'est même le seul mur à gauche d'Île de France".

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C'est pour cette raison qu'ils se sont mobilisés, en organisant deux mobilisations dans les rues de Levallois-Perret, avec banda et paquito à la clé, qu'ils ont filmé et diffusé sur les réseaux sociaux. Ils ont aussi repris une chanson qu'ils ont chantée sur la place du marché. Ils veulent à nouveau interpeller la mairie et la direction du club pour au moins conserver leurs deux créneaux horaires par semaine et continuer à jouer à la pelote. "On a un mur magnifique, repeint entièrement aux couleurs du Pays basque" raconte Jean Lattary.

Pilotaris tout nu en 2015

Un mur à gauche sur lequel ils s'entrainent depuis plusieurs années. Jusque dans les années 90, les pilotaris pouvaient s'entrainer sur un fronton. À l'époque, il avait dû être détruit, la municipalité de l'époque avait promis aux joueurs qu'ils pourraient jouer contre le mur du gymnase. Ce fut le cas jusqu'en 2015, où le maire de l'époque, Patrick Balkany leur avait annoncé la fin de leur pratique. Ils s'étaient alors mobilisés et avaient tourné une vidéo complètement nus pour dénoncer cette décision. Plus de 60.000 vues sur Youtube à l'époque, France Bleu Pays basque avait relayé cette mobilisation et contacté Patrick Balkany qui leur avait finalement maintenu deux créneaux.

Balkany, pourquoi t'as fait ca ?

La situation était restée ainsi jusqu'à aujourd'hui. Depuis peu c'est le champion de boxe Brahim Asloum qui a repris la direction du club qui leur a annoncé supprimer leurs créneaux d'entrainement. De son côté, il explique avoir mis à plat un planning qui n'avait pas été revu depuis vingt ans et avoir du faire des choix. L'an prochain, il a notamment du ouvrir des créneaux de skateboard pour la centaine de jeunes en liste d'attente.

Les adhérents de la section pelote ont rendez vous ce vendredi avec la mairie qui espère trouver une solution qui pourra convenir à tout le monde.

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