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À Tarbes, une soirée pétanque entre policiers tourne mal et finit en violences urbaines

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Cette affaire doit être jugée ce jeudi 28 mars 2024 au tribunal Tarbes. Des policiers ont organisé une soirée pétanque en dehors de leur service. Des jeunes ont voulu les rejoindre, ils ont été éconduits. Des "grands-frères" sont alors arrivés pour s'expliquer. Ils sont jugés pour des violences.

Les violences se seraient produites aux abords du boulodrome de Tarbes, situé place Germain Claverie, el 14 avril 2022 Les violences se seraient produites aux abords du boulodrome de Tarbes, situé place Germain Claverie, el 14 avril 2022
Les violences se seraient produites aux abords du boulodrome de Tarbes, situé place Germain Claverie, el 14 avril 2022 - Google Maps

C'est une affaire de violences urbaines qui doit être jugée au tribunal de Tarbes ce jeudi matin. Quatre jeunes hommes sont poursuivis pour des violences sur des policiers. Il s'agit de violences en réunion qui se sont déroulées le 14 avril 2022, à Tarbes. Initialement, des policiers avaient prévu de faire une pétanque mais la soirée a mal tourné.

Les "grands-frères" prévenus

Les policiers avaient organisé une soirée sur ce boulodrome, à Tarbes, place Germain Claverie. Ils étaient entre collègues mais ne travaillaient pas, ils étaient là sur leur temps libre, certains en uniforme et d'autres en civil. D'après leurs déclarations, à un moment, quatre jeunes ont voulu s'inviter. Les policiers ont refusé ce qui n'a pas plu aux jeunes qui leur ont jeté des pierres avant de s'enfuir.

La BAC est alors intervenue mais entre temps, les jeunes avaient prévenu leurs "grands-frères". Ces derniers sont arrivés pour demander des explications. C'est à partir de cet instant que les choses ont dégénéré, violemment. Les policiers qui se sont constitués parties civiles ont décrit des coups de pied et des coups de poing. Les forces de l'ordre ont lancé des bombes lacrymogène.

Un policier gravement blessé à l'œil

Un des policiers a été gravement blessé puisque les examens ont permis d'établir qu'il souffrait d'une fracture au niveau de l'œil gauche. Il a confié aux enquêteurs qu'il avait eu peur de perdre l'usage de son œil ; il a dû faire de la rééducation. L'enquête qui a duré un an a permis d'identifier quatre suspects, d'origine tchétchène, qui ont entre 22 et 31 ans, et certains ont déjà un casier judiciaire.

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