Odeur de brûlé et de soufre à Nice : une association saisit la justice
Depuis plus d'une semaine, les plaintes de riverains niçois incommodés par une pollution olfactive se multiplient. L'association Terre bleue saisit la justice pour atteinte à l'environnement et à la santé publique. AtmoSud, qui mesure la qualité de l'air, annonce mener une enquête sur les polluants.
Cette odeur de soufre, de gasoil et pneu brûlé persiste. Depuis une semaine, de plus en plus de riverains et commerçants se plaignent d'une pollution olfactive. Une gêne d'abord circonscrite au quartier de Cimiez, qui s'étend désormais à toute la ville de Nice. Alertés par une cinquantaine d'appels et nouveaux témoignages, l'association de Terre Bleu a saisi la justice pour atteinte à l'environnement et à la santé publique.
Les effets peuvent être délétères : maux de tête, vomissement, gorge et yeux irrités, problèmes respiratoires et vomissements. Alertés par des Niçois inquiets, la plateforme AtmoSud annonce mener une enquête sur les polluants, tels que des "composants organiques olfactives H²S".
Plus de 500 signalements
Sur le site de la mairie, plus de 500 signalements recensés. La ville a saisi les services de l’Etat, leur demandant de diligenter une enquête pour faire toute la lumière sur cette pollution suspecte. Christian Estrosi a écrit au préfet, afin de "protéger les populations et mettre fin à ces nuisances."
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