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Pollution : des Niçois se plaignent d'une odeur de "brûlé" et de "soufre"

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Depuis le début de la semaine, des Niçois sont incommodés pas des nuisances olfactives dans l'est de la Ville. Une trentaine de signalements ont été recensés sur la plateforme Signal Air, indiquant une odeur de "brûlé" dans le quartier Cimiez. La ville de Nice saisit les services de l'Etat.

Des Niçois se plaignent de nuisances olfactives. Des Niçois se plaignent de nuisances olfactives.
Des Niçois se plaignent de nuisances olfactives. © Maxppp - F BOUTON

Des odeurs de "pneus brûlés", de "déchets", de "soufre". Les Niçois sont nombreux à se plaindre de nuisances olfactives très tôt le matin ou le soir dans l'est de la ville, et plus particulièrement dans le quartier Cimiez. Sur la plateforme Signal Air, l'agence qui surveille la qualité de l'air dans le sud, Atmo Sud, recense de nombreux appels, mails et messages rappelant cette pollution olfactive.

"Tous les jours, cette odeur de brûlé me réveille à 5h du matin", se lamente Marie-Neige, dans le quartier Vauban. Alertée par ces mêmes riverains et commerçants, Hélène Granouillac, la conseillère écologiste de la Ville de Nice et de la Métropole Nice-Côte d'Azur, est aussi "submergée par les nombreux signalements".

Des valeurs "très élevées en particules fines, ozone et Co2"

Pour l'heure, le périmètre concerne le quartier Cimiez et plus particulièrement la place du Commandant Gérome jusqu’au boulevard Carabacel, via les avenues de Flirey, Ratti, du Béarn, Arènes de Cimiez,  George V jusqu’aux rues Ribotti et Tonduti de l’Escarène.

Or dans cette zone, il n'y aucun capteur d'Atmo Sud pour surveiller la pollution de l'air. Au total, seulement cinq capteurs sont installés dans la ville. Les équipes d'Hélène Granouillac demandent "l’installation de capteurs dans la zone concernée".

Avec l'équipe de l'association Terre Bleue, ils ont arpenté le secteur à l’aide d’un appareil de mesure de pollution. Ils relèvent des valeurs "très élevées en particules fines et très fines, d'ozone et Co2 ont été constatées", sans indiquer pour l'instant de chiffre.

Une enquête ouverte

La mairie n'a pas souhaité répondre aux questions de France Bleu Azur, mais s'est fendue d'un communiqué dans lequel elle saisit les services de l’Etat, leur demandant de diligenter une enquête, "pour garantir que ces odeurs ne présentent aucun risque pour la population". La Métropole Nice-Côte d’Azur indique de son côté avoir "mobilisé ses services pour en trouver l'origine".

L'opposition écologiste se pose la question d'un lien de causalité entre la pollution et la présence de l’usine d’incinération de déchets, le port, les grands chantiers en cours de l’hôtel de police  et d’Acropolis/coulée verte. La Ville rétorque : "L'usine Arianeo n’est pas responsable."

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